L'accélération du rebond des cours du pétrole dans l'après-midi a permis à la plupart des grands indices d'effacer leurs pertes de la matinée et aux valeurs de l'énergie de signer la meilleure performance sectorielle avec une hausse de 3,51%.

Elle permettait aussi à Wall Street d'évoluer dans le vert au moment de la clôture en Europe.

À Paris, le CAC 40 a terminé sur un gain de 0,41% (19,97 points) à 4.936,18 points. Le Footsie britannique a pris 0,34% tandis que l'indice EuroStoxx 50 et le FTSEurofirst 300 ont avancé de 0,24% et 0,39% respectivement.

Le Dax allemand a en revanche fini stable en pourcentage, freiné par le recul des titres Daimler (-0,58%), BMW (-0,84%) et Volkswagen (-1,51%).

Les autorités américaines ont annoncé lundi qu'elles élargissaient leur enquête sur la fraude de Volkswagen aux tests antipollution aux modèles haut de gamme du constructeur allemand.

Francfort a aussi été pénalisée par la chute d'Infineon (-3,63%), les investisseurs s'inquiétant du coût élevé pour le producteur allemand de semi-conducteurs d'une éventuelle acquisition de son concurrent américain Fairchild Semiconductor.

Les valeurs bancaires (-0,53%) ont pesé sur la tendance en Europe.

Les titres Standard Chartered et UBS figurent parmi les plus fortes baisses du FTSEurofirst 300 avec des baisses de 6,67% et 4,25% respectivement à la suite de l'annonce d'une augmentation de capital pour la banque britannique et d'un report de certains de ses objectifs financiers pour son homologue suisse.

Le groupe postal néerlandais PostNL a vu son titre plonger de 20,31% à la Bourse d'Amsterdam, accusant de loin la plus forte baisse de l'indice paneuropéen Stoxx 600, après avoir annoncé des prévisions 2016 inférieures aux attentes des analystes financiers.

(Bertrand Boucey pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)