À Paris, l'indice CAC 40 a terminé en hausse de 1,51% (72,71 points) à 4.892,99 points. Le Footsie britannique a pris 0,96% et le Dax allemand 2,15%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a progressé de 1,54% et le FTSEurofirst 300 de 1,43%, effaçant leurs pertes des deux premiers jours de la semaine.

A la clôture en Europe, les grands indices américains affichent de légers gains, de 0,1 à 0,2%, après la publication d'indicateurs qui tendent à confirmer une reprise modérée de l'économie américaine, et donc l'hypothèse d'un relèvement des taux de la Réserve fédérale dès le mois prochain.

Après deux séances de repli, les inquiétudes suscitées par la chute d'un chasseur-bombardier russe, abattu mardi par les forces turques près de la frontière syro-turque, semblent être passées momentanément en arrière plan.

Tous les indices sectoriels sont dans le vert à l'exception de celui des ressources de base qui a perdu 1,32% dans le sillage des matières premières.

Aux valeurs individuelles, le cimentier franco-suisse LafargeHolcim a pris 4,29% et le distributeur allemand Metro 5,81% après avoir tous deux relevé leur dividende.

L'euro, est brièvement passé sous la barre des 1,06 dollar, au plus bas depuis sept mois, avant de se stabiliser autour de 1,0617 dollar, en réaction à une dépêche de Reuters évoquant de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire envisagées par la Banque centrale européenne (BCE), parmi lesquelles une ponction progressive sur les liquidités déposées par les banques et l'amplification du programme d'achats de titres en cours..

A l'inverse, le dollar, dopé en outre par une forte hausse des commandes de biens durables et projets d'investissement des entreprises américaines en octobre, a atteint ses plus hauts niveaux en huit mois face à un panier de devises de référence.

Les rendements des obligations allemandes et françaises à deux ans, déjà largement en territoire négatif, ont plongé à de nouveaux plus bas record. L'écart entre les rendements à deux ans américains et allemands est passé à son plus haut niveau en neuf ans, de 134 points de base.

(Jamie McGeever, Danilo Masoni et Alistair Smout, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison)