À Paris, le CAC 40 a gagné 0,56% (23,80 points) pour terminer à 4.254,45 points, le Footsie britannique et le Dax allemand ont progressé respectivement de 0,56 et 0,96%.

La nouvelle de combats dans l'est de l'Ukraine, notamment à Donetsk et Louhansk, deux bastions des séparatistes pro-russes, n'a pas modifié une tendance confirmée par les indices européens avec +0,57% pour l'EuroStoxx 50 et +0,61% pour le FTSEurofirst 300.

"La situation en Ukraine est toujours très tendue mais les investisseurs s'y habituent lentement et se recentrent sur les données macro et micro", explique Arnaud Scarpaci, gérant de fonds chez Montaigne Capital.

La fin de la trêve dans la bande de Gaza, où l'armée israélienne a lancé des frappes aériennes en réponse à des tirs de roquettes, n'a pas davantage ému les places européennes.

Aux valeurs, les cycliques ont continué de soutenir le redressement du marché à l'image du secteur automobile européen (+1,62%, plus forte hausse sectorielle en Europe). A Paris, Valeo pointe en tête des hausses du CAC 40 avec +4,1%.

Air France-KLM, qui a souffert dernièrement de la menace de Moscou de fermer l'espace aérien sibérien aux compagnies européennes, a poursuivi son rebond avec +4,63%, deuxième plus forte hausse de l'indice SBF120

A Londres, BHP Billiton a perdu 4,93%, tirant vers le bas l'indice des valeurs européennes liées aux matières premières (-1,7%, un des deux seuls indices sectoriels dans le rouge). Le géant minier anglo-australien a confirmé la scission de quelque 16 milliards de dollars d'actifs mais n'a pas annoncé de rachat d'actions, ce qui a déçu les marchés.

A Copenhague, A.P. Moller-Maersk s'est adjugé 4,89% après avoir revu en hausse ses prévisions de résultats 2014, le groupe danois de transport de conteneurs et de production de pétrole ayant dégagé sur le seul deuxième trimestre un bénéfice légèrement supérieur aux attentes.

A l'heure de la fermeture en Europe, Wall Street était orientée à la hausse, portée par un bond des mises en chantier en juillet et une faible inflation qui devrait inciter la Réserve fédérale à maintenir des taux d'intérêt bas.

L'euro souffrait face à un dollar soutenu par les bons indicateurs américains, la monnaie unique européenne s'échangeant autour de 1,3313 dollar.

Les rendements des obligations de référence restent à des niveaux très bas, à l'image du Bund allemand à 10 ans, légèrement sous les 1%.

Sur le front du pétrole, le Brent, qui pâtit d'une faible demande et d'une offre surabondante, s'est repris légèrement mais reste non loin d'un plus bas de 14 mois, autour de 101,47 dollars.. Les tensions géopolitiques limitent cependant sa chute.

(Patrick Vignal pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : CAC 40, Euro STOXX 50, GERMANY DAX(TR)