Le CAC 40 parisien perdait 39,92 points (0,79%) à 4.999,47 points vers 09h30. Le Dax à Francfort perdait 0,51% et le FTSE à Londres 0,22. L'Eurofirst 300 et l'Eurostoxx 50 abandonnaient respectivement 0,83% et 0,59%.

Les indices européens ont reculé sur les deux dernières séances après l'annonce d'une baisse du moral des consommateurs américains puis d'un ralentissement de la croissance aux Etats-Unis au premier trimestre.

Sur le front des valeurs, Lafarge grimpait de 5%, la plus forte hausse du CAC 40, après avoir a annoncé une amélioration de son résultat opérationnel au 1er trimestre et confirmé ses objectifs annuels ainsi que son projet de fusion avec le suisse Holcim, qui doit être finalisé en juillet prochain.

Le finlandais Nokia reculait pour sa part de plus de plus de 9% après avoir fait état de résultats nettement inférieurs aux attentes du marché, l'équipementier télécoms évoquant à la fois un recul des ventes de logiciels, des coûts plus élevés et des conditions difficiles en Europe et en Amérique latine.

Le groupe a annoncé il y a 15 jours une offre de rachat de son concurrent franco-américain Alcatel-Lucent, dont le titre perdait dans son sillage près de 7%, la plus forte baisse de l'indice parisien.

Toujours à Paris, Vallourec plongeait de 15,5% après avoir annoncé mercredi une perte nette au titre du premier trimestre. Le groupe continue de subir la dégradation des marchés pétroliers et a dévoilé des mesures de réduction de coûts qui devraient le conduire à supprimer 2.000 postes supplémentaires à l'horizon 2017.

La Bourse de Tokyo a fini en forte baisse, ses deux indices subissant chacun leur plus net recul sur une séance depuis début janvier avec -2,69% pour Le Nikkei et -2,13% pour le Topix, plus large.

Des résultats inférieurs aux attentes ont également pesé sur la tendance, notamment ceux de Honda Motor, qui a chuté de 6,67%.

La Banque du Japon (BOJ) a révisé jeudi à la baisse ses prévisions d'inflation, ce qui pourrait la conduire à se prononcer prochainement pour de nouvelles mesures d'assouplissement.

La Bourse de New York a souffert mercredi de l'annonce d'un ralentissement nettement plus fort que prévu de la croissance aux Etats-Unis au premier trimestre, un manque de vigueur de l'activité que la Réserve fédérale a elle-même souligné, donnant ainsi l'impression de ne pas vouloir précipiter la hausse des taux d'intérêt.

Wall Street prendra connaissance peu avant l'ouverture de la séance de jeudi du dernier chiffre hebdomadaire des inscriptions au chômage aux Etats-Unis ainsi que de l'évolution des revenus et des dépenses des ménages américains au mois de mars.

(Patrick Vignal pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)