À Paris, l'indice CAC 40 perd 0,5% à 4.510,86 points vers 07h20 GMT. À Francfort, le Dax abandonne 0,94% et à Londres, le FTSE cède 0,62%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro recule de 0,88%, le FTSEurofirst 300 de 0,87% et le Stoxx 600 de 0,83%.

La cote est animée principalement par les résultats d'entreprises, notamment à Paris, où plusieurs poids lourds du CAC ont publié leurs comptes.

Sanofi bondit ainsi de 5,7%, la meilleure performance de l'EuroStoxx 50, après l'annonce d'un relèvement de ses objectifs et d'un plan de rachat d'actions.

Saint-Gobain prend pour sa part 2,6% après avoir confirmé ses objectifs annuels à la faveur d'une reprise des volumes en Europe.

Ailleurs en Europe, UBS s'adjuge 1,3%. La banque suisse a publié un bénéfice trimestriel en baisse, entre autres à cause d'une augmentation des coûts des litiges, et déclaré s'attendre à voir persister des conditions d'activité difficiles.

A la baisse, BNP Paribas cède 1,2% malgré des résultats meilleurs que prévu pour le troisième trimestre, période également marquée par un renforcement des fonds propres.

Les pétroliers Total et Eni abandonnent respectivement 1,14% et 1,96% après leurs trimestriels, plombés par la faiblesse persistante du prix du baril.

Le brasseur AB InBev recule de 4,6%, la plus forte baisse de l'EuroStoxx 50, après avoir abaissé ses prévisions à cause de difficultés au Brésil.

Gemalto chute quant à lui de 15%, la plus forte baisse du Stoxx 600, ses prévisions 2017 ayant déçu les investisseurs.

Au-delà des résultats d'entreprises, la matinée est marquée par les premiers chiffres de la croissance en France et en Espagne au troisième trimestre, en attendant ceux des Etats-Unis à 12h30 GMT.

Le PIB français n'a augmenté que de 0,2% sur juillet-septembre, moins qu'attendu, ce qui fragilise la prévision gouvernementale d'une croissance de 1,5% sur l'ensemble de l'année.

En Espagne, la croissance a atteint 0,7% après 0,8% au deuxième trimestre.

Sur le marché des changes, le dollar reste proche de son pic de trois mois face à un panier d'autres grandes devises de référence, au lendemain d'une série d'indicateurs américains à même de justifier un relèvement de taux de la Réserve fédérale, et qui ont d'ailleurs favorisé la hausse des rendements des Treasuries.

L'euro, lui, s'échange juste au-dessus de 1,09 dollar, soutenu par la remontée des rendements obligataires en zone euro.

Le pétrole est stable, autour de 49,65 dollars le baril pour le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) et de 50,45 dollars pour le Brent.

(Marc Angrand pour le service français, édité par Patrick Vignal)