Dans un environnement volatil, aucun secteur n'a été épargné. Les valeurs de la chimie (-2,72%), de la finance (-2,36%), des banques (-2,31%) et des assurances (-2,26%) ont particulièrement souffert.

À Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 1,55% (81,23 points) à 5.143,26 points et a perdu 1,86% sur la semaine, son plus fort recul hebdomadaire depuis mi-décembre. Le Footsie britannique a cédé 0,93% et le Dax allemand 2,58%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a lâché 2,07% et le FTSEurofirst 300 1,76%.

Ce dernier a ainsi reculé sur la semaine et il s'agit seulement de son deuxième repli hebdomadaire depuis fin janvier, alors que les Bourses européennes ont flambé depuis le début de l'année avec le programme massif de rachats d'actifs de la Banque centrale européenne (BCE).

Le repli a été encore plus marqué à Athènes, où le principal indice a abandonné 3% en l'absence de progrès notable au sujet de la dette de la Grèce.

Comme de coutume dans ce cas, les valeurs bancaires grecques ont fortement chuté, de 5,46%, tandis que le rendement à 10 ans des obligations grecques a encore augmenté, de 14 points de base à 13,03%.

Les investisseurs se sont aussi détournés des obligations des pays les moins bien notés de la zone euro, avec des hausses de 11 points de base, juste au-dessus de 2%, pour le rendement à 10 ans portugais et de huit points pour les équivalents italiens et espagnols, à respectivement 1,45% et 1,44%.

Le rendement de l'emprunt allemand à 10 ans a en revanche touché un nouveau plus bas (0,05%).

Le suédois SKF, premier fabricant mondial de roulements à billes, a subi la plus forte chute du FTSEurofirst 300 (-8,24%) après avoir anticipé une stagnation de la demande pour ses produits au deuxième trimestre.

Le titre Syngenta a perdu 4,40% en raison d'une baisse plus marquée que prévu du chiffre d'affaires du géant suisse de l'agrochimie au premier trimestre.

(Bertrand Boucey pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)