À Paris, le CAC 40 a clôturé sur un recul de 0,36% (19,83 points) à 5.493,99 points. A Londres, le FTSE 100 a perdu 0,39% et à Francfort, le Dax a abandonné 0,47%. L'indice EuroStoxx 50 a cédé 0,25%, le FTSEurofirst 300 0,16% et le Stoxx 600 0,1%.

Au moment de la clôture en Europe, Wall Street évoluait au contraire dans le vert, le Dow Jones s'adjugeant 0,6% et le Nasdaq Composite 0,44%, grâce entre autres au soutien des valeurs technologiques, comme Microsoft (+1,71%), Intel (+2,43%) ou IBM (+2,36%), et de Boeing (+3,09%) après un relèvement de recommandation).

A l'opposé, Bank of America perdait 0,82% et Goldman Sachs 2,34% après leurs résultats trimestriels, grevés dans les deux cas par l'impact de la réforme fiscale.

En Europe, la meilleure performance du jour revient aux technologiques, dont l'indice Stoxx a pris 0,54%. A la baisse, le compartiment des télécoms a perdu 0,8%, pénalisé entre autres par Altice (-4,55%), dégradé par un analyste.

La plus forte baisse du SBF 120 revient à Fnac Darty (-5,52%) après un placement de titres réalisé près de 10% en dessous de la clôture de mardi.

Juste derrière, Casino a perdu 5,2%, retombant à son niveau de fin novembre après l'annonce d'un ralentissement de sa croissance organique l'an dernier et l'absence de confirmation de ses objectifs de résultats opérationnels en France.

A Londres, le groupe de luxe Burberry, lanterne rouge du Stoxx 600, a cédé 9,3%, le recul de son chiffre d'affaires sur le trimestre à fin décembre ayant déçu les investisseurs.

LE DOLLAR REGAGNE DU TERRAIN

A la hausse, le spécialiste néerlandais des équipements de fabrication de semi-conducteurs ASML a pris 4,95% après avoir battu le consensus et affiché sa confiance pour le trimestre en cours.

Alstom a gagné 2,54% après une progression plus forte qu'attendu de ses commandes au troisième trimestre de son exercice décalé.

Aux fusions-acquisitions, le spécialiste britannique des salons professionnels UBM a bondi de 11,95% après l'annonce de son rachat pour 3,8 milliards de livres (4,3 milliards d'euros) par son compatriote Informa, qui a chuté de 5,67%.

Sur le marché des changes, le dollar reprend du terrain face aux autres grandes devises, profitant des chiffres meilleurs qu'attendu de la production industrielle américaine et ramenant l'euro autour de 1,2230 alors que la monnaie unique avait atteint en tout début de journée en Asie un nouveau plus haut de plus de trois ans à 1,2322.

Les rendements de la zone euro, eux, ont reculé après des déclarations de responsables de la Banque centrale européenne (BCE) laissant entendre que celle-ci n'était pas pressée de durcir sa politique monétaire.

Les cambistes surveilleront à 19h00 GMT le Livre beige de la Réserve fédérale, à deux semaines de la réunion de politique monétaire de la banque centrale américaine.

Le dollar canadien recule face au billet vert après le communiqué de politique monétaire de la Banque du Canada. Comme attendu, celle-ci a relevé son taux directeur d'un quart de point à 1,25% tout en expliquant qu'elle devrait rester accommodante en raison notamment des incertitudes sur l'avenir de l'Alena, l'Accord de libre-échange nord-américain.

Le bitcoin a quant à lui poursuivi sa chute, tombant sous 10.000 dollars, plus de 50% en dessous de son pic de décembre.

Le marché pétrolier est stable dans l'attente des chiffres hebdomadaires de l'American Petroleum Institute (API) sur les stocks et la production aux Etats-Unis. Le Brent oscille autour de 69 dollars, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) autour de 63,70.

(Edité par Bertrand Boucey)

par Marc Angrand