Le CAC 40 parisien perd 46,59 points (1,05%) à 4.396,16 points vers 07h45 GMT.

Le Dax allemand recule de 1,5%, à cause notamment de Commerzbank, qui chute de 5,8%. La deuxième banque allemande a annoncé un bénéfice net en recul de 52% au premier trimestre par rapport aux trois premiers mois de 2015, affecté par la volatilité des marchés financiers en début d'année et par un environnement de taux d'intérêt bas.

La Bourse de Londres, qui était fermée lundi pour cause de jour férié, perd 0,58%, tirée vers le bas par les géants miniers Anglo American et Rio Tinto, qui abandonnent respectivement 5,7% et 3,8%.

L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro et le FTSEurofirst 300 perdent respectivement 1,2% et 1,05%.

A Paris, la plus forte hausse du CAC est pour le groupe chimique belge Solvay, qui prend plus de 4% après avoir publié es résultats meilleurs que prévu au titre du premier trimestre, à la faveur de réductions de coûts.

BNP Paribas vient juste derrière avec une progression de près de 3%. La banque a annoncé mardi une hausse de ses bénéfices au premier trimestre, la baisse du coût du risque, notamment dans la banques de détail en Europe, ayant compensé la chute des activités de marchés, pénalisées par deux mois de tempête financière en janvier et février.

Toutes les autres valeurs de l'indice parisien sont dans le rouge.

Toujours dans le secteur bancaire mais à Zurich, UBS cède plus de 5%. La banque suisse a annoncé avoir démarré 2016 avec un bénéfice réduit des deux tiers.

En Asie, la Bourse de Shanghai a gagné 1,87% malgré l'annonce d'une contraction de l'activité manufacturière en Chine pour le quatorzième mois consécutif dans un contexte de stagnation de la demande.

La journée est fériée au Japon et la Bourse de Tokyo est fermée.

Les marchés européens ont terminé lundi en hausse après leur forte baisse de vendredi, notamment Francfort, qui a profité de l'annonce d'une accélération de l'activité manufacturière en Allemagne.

Les investisseurs prendront connaissance mardi d'une nouvelle série de résultats trimestriels ainsi que de l'indice PMI manufacturier britannique pour le mois d'avril, des prévisions économiques de printemps de la Commission européenne et des prix à la production en zone euro pour le mois de mars.

Sur le marché des changes, le yen a atteint un pic de 18 mois face au billet vert dans les premiers échanges, à 105,71 yens pour un dollar.

Le dollar souffre également face à l'euro, qui a touché un plus haut depuis août 2015 à 1,1572 dollar.

Le dollar australien cède en revanche du terrain face au dollar américain après la décision de la banque centrale australienne de baisser ses taux d'intérêt pour contenir l'appréciation de sa devise et lutter contre la déflation.

Sur le front du pétrole, les cours sont orientés à la hausse en raison notamment du repli du dollar face au yen. Leur progression est toutefois limitée par les craintes persistantes concernant la surabondance de l'offre.

Wall Street a terminé lundi en hausse, augmentant ses gains dans les derniers échanges après ses pertes de la semaine dernière, portée par les valeurs financières et celles des biens de consommation. La Bourse de New York a bénéficié du recul du dollar, un bon point pour les comptes des multinationales.

(Patrick Vignal pour le service français, édité par Véronique Tison)