Wall Street est attendue en légère baisse au lendemain d'une progression de plus de 1%, avant la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale.

À Paris, le CAC 40 gagne 1,18% (54,01 points) à 4.623,38 points vers 10h40 GMT. À Francfort, le Dax progresse de 0,4% et à Londres, le FTSE s'adjuge 0,78%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 prend 1,18% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro 1,13%.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en baisse de 0,1% à 0,2% après un gain de plus de 1% la veille.

La matinée en Europe a été marquée par l'annonce officielle du projet de rachat de SABMiller par Anheuser-Busch InBev. Si les deux brasseurs soulignent que rien ne garantit que l'approche d'AB InBev débouchera sur un accord, l'ensemble du secteur est en forte hausse en Bourse: SABMiller bondit de plus de 20% et AB InBev de 7% tandis qu'Heineken, Carlsberg et Pernod Ricard prennent plus de 3%.

Le secteur du luxe est lui aussi bien orienté après l'annonce par le numéro deux mondial, Richemont, d'une hausse de ses ventes supérieure aux attentes sur les cinq derniers mois.

Le titre Richemont gagne 6,4%, LVMH 3,3%, Kering 4,4% et Hermès 4,2%.

A la baisse, l'équipementier aéronautique Zodiac chute de plus de 22% après un avertissement sur ses résultats.

Au-delà de l'actualité des sociétés, la tendance de fond reste favorable aux actions même si les volumes demeurent limités par l'approche de la décision de la Fed, qui pourrait relever jeudi ses taux pour la première fois depuis 2006.

A Wall Street, les investisseurs attendent à 12h30 GMT les statistiques mensuelles des prix à la consommation, qui pourraient nourrir les débats du Federal Open Market Committee réuni mercredi et jeudi à Washington, l'un des plus incertains des dernières années.

Sur le marché des changes, le dollar est en légère hausse et l'euro se replie vers 1,1230 dollar. Le yen, lui, réagit peu à la dégradation de la note souveraine du Japon par S&P, de AA- à A+.

Le pétrole est en hausse de près de 1,5% après l'annonce par l'American Petroleum Institute (API) d'une baisse inattendue des stocks aux Etats-Unis. Le brut léger a repassé le seuil de 45 dollars le baril, le Brent celui de 48 dollars.

(Marc Angrand pour le service français)