Elles se dirigent néanmoins vers une progression hebdomadaire une semaine seulement après le choc provoqué par le vote britannique en faveur d'une sortie de l'Union européenne.

À Paris, le CAC 40 perd 0,09% (3,83 points) à 4.233,65 points vers 10h25 GMT. À Francfort, le Dax est stable. A Londres, le FTSE gagne 0,21% et devrait enregistrer sa plus forte hausse hebdomadaire depuis décembre 2011.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 prend 0,08% mais l'EuroStoxx 50 de la zone euro cède 0,26%.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en baisse de 0,2% à 0,3%.

Passé le choc initial de la victoire du Brexit, qui a fait plonger les Bourses mondiales vendredi dernier, les investisseurs pensent désormais que les grandes banques centrales à travers le monde feront tout pour éviter une déstabilisation profonde des marchés financiers.

Une information de Reuters vendredi matin selon laquelle la Banque centrale européenne (BCE) n'envisage pas à l'heure actuelle de renoncer à la clé de répartition de ses achats de dette souveraine dans la zone euro a toutefois contribué à semer le trouble.

Les valeurs bancaires en ont souffert et perdent 0,47%.

Jugées plus fragiles que les autres, les banques italiennes sont particulièrement malmenées depuis le référendum en Grande-Bretagne. Alors qu'elles étaient toutes en forte hausse à l'ouverture, elles se sont ensuite retournées et UniCredit, qui a perdu près d'un tiers de sa valeur depuis le vote britannique, chute encore de 4,77%, plus forte baisse de l'EuroStoxx 50.

A l'inverse, le secteur automobile est le plus dynamique et affiche un gain de 1,83% avec Renault (+3,43%), Peugeot (+4,44%) ou encore Volkswagen (+3,74%), après l'annonce d'une hausse des immatriculations en juin en France.

Sur le marché des changes, la livre sterling continue de faiblir face au dollar, à 1,3261, au lendemain des déclarations du gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mark Carney, sur un possible assouplissement de sa politique monétaire cet été pour faire face aux conséquences du vote en faveur du Brexit.

L'euro se stabilise en revanche au-dessus de 1,11 dollar, la BCE ne paraissant pas sur le point de prendre la moindre initiative.

Le yuan a pour sa part touché un nouveau plus bas de cinq ans et demi face au dollar, les cambistes pensant que la Banque populaire de Chine (BPC) accepterait un nouvel affaiblissement de la monnaie nationale pour soutenir une économie au ralenti.

(Bertrand Boucey pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)