À Paris, le CAC 40 a terminé sur un gain de 0,72% (+31,51 points) à 4.421,45 points. Le Footsie britannique a pris 0,59% et le Dax allemand 0,94%, l'indice EuroStoxx 50 1,13% et le FTSEurofirst 300 0,95%.

A Wall Street, au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones prenait 0,24% et le Standard & Poor's-500 0,39% tandis que le Nasdaq s'adjugeait 0,47% après avoir inscrit un nouveau plus haut historique. Le marché américain est porté par les valeurs technologiques et le chiffre meilleur qu'attendu des ventes de logements neufs en juillet.

Sur le marché pétrolier, le cours du Brent est repassé dans le vert en réaction aux informations de Reuters selon lesquelles certains signes laissent à penser que l'Iran pourrait s'associer à une initiative concertée de soutien au marché.

Vers 15h55 GMT, le baril de Brent était remonté à 49,80 dollars, en hausse de 1,4%, et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) à près de 48 dollars (+1,1%).

Sur les marchés actions européens, le secteur des ressources de base affiche la meilleure performance du jour (+2,68%) avec la remontée du prix du cuivre, devant ceux des banques (+2,45%) et de l'assurance (+1,85%).

Les financières, portées entre autres par les espoirs d'une remontée des taux aux Etats-Unis dans les prochains mois, dominent largement le classement des plus fortes hausses de l'EuroStoxx 50, à l'instar d'UniCredit, qui a pris 6,63%, d'Intesa Sanpaolo (+4,98%), de Deutsche Bank (+3,55%) ou de Société générale (+2,84%), classée en tête du CAC.

UniCredit a aussi bénéficié d'informations selon lesquelles le groupe bancaire pourrait céder sa filiale polonaise Pekao à l'assurer local PZU. Ce dernier a abandonné 3,37%.

Les places européennes ont par ailleurs salué les résultats préliminaires globalement encourageants des enquêtes mensuelles PMI Markit, qui montrent que le vote britannique pour la sortie de l'Union européenne n'a pour l'instant qu'un impact très limité sur l'activité des entreprises de la zone euro.

La hausse des marchés pourrait toutefois être contenue par la prudence de mise avant l'intervention publique, vendredi, de Janet Yellen, la présidente de la Réserve fédérale américaine, alors que les investisseurs s'interrogent sur l'évolution des taux d'intérêt au cours des prochains mois.

Cette incertitude continue d'ailleurs de nuire au dollar sur le marché des changes: le billet vert est en recul face à un panier d'autres grandes devises de référence, dont l'euro, qui se traite autour de 1,1310 dollar.

(Atul Prakash; Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)