Dans cette perspective et dans un contexte de faiblesse de l'euro et de baisse des prix, l'activité dans le secteur privé en février a connu sa plus forte croissance en sept mois dans la zone euro.

À Paris, l'indice CAC 40 a terminé en hausse de 0,99% à 4.917,35 points. Le Footsie britannique a pris 0,44%, alourdi par les valeurs minières, et le Dax allemand a avancé de 0,98%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a gagné 0,97% et le FTSEurofirst 300 0,64%.

L'indice des ressources de base (-1,83%) a sérieusement freiné la tendance, alors que l'automobile (+1,79%) menait la hausse des marchés à la veille de l'ouverture au public du 85e salon de Genève.

A la clôture en Europe, les grands indices boursiers américains étaient en baisse de 0,3% à 0,55%, poursuivant leur consolidation de mardi.

Le dollar a bénéficié en outre d'indicateurs économiques aux Etats-Unis jugés relativement solides, à deux jours du rapport officiel sur l'emploi. Le billet vert se traitait à 1,11 pour un euro en fin de journée en Europe.

Le secteur privé américain a créé 212.000 emplois en février, selon l'enquête mensuelle ADP, alors que le consensus était à 220.000. Mais le chiffre de janvier a été révisé en forte hausse, de 213.000 à 250.000.

Cette enquête intervient deux jours avant les statistiques officielles sur le marché du travail. Les économistes interrogés par Reuters anticipent en moyenne 240.000 emplois créés en février, après 257.000 en janvier.

"On constate à des degrés divers une amélioration du marché du travail, du secteur manufacturier, du marché immobilier, de la confiance. Mais au-delà des annonces d'aujourd'hui, c'est surtout les chiffres de l'emploi de vendredi qui compteront", note Terry Sandven, stratège chez US Bank Wealth Management.

De même, la croissance dans les services aux Etats-Unis s'est légèrement accélérée en février, selon les résultats définitifs de l'enquête Markit et de l'Institute for Supply Management (ISM).

Sur le marché pétrolier, le Brent est repassé sous la barre des 60 dollars le baril. Les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis ont augmenté nettement plus que prévu, de 10,3 millions de barils, la semaine dernière, et le ministre saoudien du Pétrole a redit que son pays ne réduirait pas sa production sauf si ses clients ne voulaient plus de son brut.

Aux valeurs en Europe, le groupe industriel norvégien Norsk Hydro (-6,47%) a accusé la plus forte perte de l'indice Stoxx 600, Goldman Sachs l'ayant retiré de sa liste de valeurs européennes de référence.

Le groupe de médias allemand Axel Springer, en recul de 5,25%, est aussi l'une des grosses pertes de la journée dans l'indice Stoxx 600, après ses résultats et prévisions, subissant sa pire séance de Bourse depuis mai 2010.

A Paris, EDF (-2,79%) a essuyé la plus forte baisse du CAC 40, Société Générale ayant abaissé sa recommandation sur le titre à "conserver".

(Avec Atul Prakash et Richard Leong, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison)