L'inflation en zone euro a ralenti à 0,3% en rythme annuel en septembre en raison de baisses des prix dans l'alimentation et l'énergie, après 0,4% en juillet comme en août.

Le CAC 40 a terminé en hausse de 1,33%, soit 58,17 points, à 4.416,24 points à Paris, tandis que l'indice EuroStoxx 50 et le FTSEurofirst 300 ont respectivement avancé de 1,22% et 0,65%. Sur le trimestre, l'indice parisien a perdu 0,15% et le FTSEurofirst 300 a gagné 0,84%.

A Londres, le Footsie a reculé de 0,36%, plombé par le distributeur Next (-3,7%), dont les ventes de vêtements ont pâti de températures exceptionnellement douces en septembre.

Le Dax allemand a fini sur un gain de 0,55%, une hausse moindre que les autres grandes places de la zone euro qui s'explique notamment par les liens étroits des entreprises allemandes avec la Russie. L'indice vedette de la Bourse de Francfort perd 3,6% sur le trimestre.

Les pays de l'Union européenne, tout en évoquant des éléments "encourageants" sur le terrain, ont décidé mardi de maintenir les sanctions décrétées contre la Russie pour son soutien aux séparatistes pro-russes de l'est de l'Ukraine.

En Europe, les chiffres de l'inflation ont relancé les spéculations sur de nouvelles mesures de soutien monétaire de la BCE, dont le conseil des gouverneurs se réunit jeudi à Naples. "Au moins ce n'est pas de la déflation et les investisseurs guetteront jeudi tout indice suggérant un QE (assouplissement quantitatif)", estime Rupert Baker de Mirabaud Securities.

Tous les indices sectoriels ont terminé en hausse, à l'exception de ceux de l'assurance (-0,19%) et surtout de l'automobile (-0,47%), pénalisé par l'avertissement sur résultats de l'américain Ford lundi.

Renault (-2,65%) a terminé en tête des rares baisses du CAC 40, suivi par l'équipementier Valeo (-1,73%).

Sur le marché des changes, le dollar a inscrit un nouveau plus haut de deux ans face à l'euro et de quatre ans face à un panier de devises.

Peu après la statistique de l'inflation dans la zone euro, l'euro a reculé sous 1,26 dollar pour la première fois depuis septembre 2012. Vers 15h30 GMT, la monnaie européenne s'appréciait autour de 1,2622 dollar.

Du côté du pétrole, le Brent et le brut léger américain ont dévissé de plus de deux dollars, respectivement sous les 95 et les 92 dollars le baril, plombés par la vigueur du dollar et la surabondance de l'offre.

(Sudip Kar-Gupta, Mathilde Gardin pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : CAC 40, Euro STOXX 50, GERMANY DAX(TR)