Comme prévu, la BCE a laissé ses taux inchangés et revu à la baisse ses prévisions d'inflation et de croissance pour tenir compte de la chute des cours du pétrole et du ralentissement brutal de l'économie chinoise.

Ces annonces ont fait perdre plus 1% à l'euro, qui a touché un creux de deux semaines face au dollar, autour de 1,11 dollar.

Les marchés actions, eux, ont apprécié le discours de Mario Draghi, qui a laissé la porte ouverte à un éventuel renforcement du programme de soutien à l'économie lancé par la BCE via des rachats massifs de dette du secteur public (assouplissement quantitatif, QE).

A Paris, l'indice CAC 40 a avancé de 2,17% (98,87 points) à 4.653,79 points. A Francfort, le Dax a gagné 2,68% et à Londres, le FTSE a pris 1,82%.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 et l'EuroStoxx 50 de la zone euro ont progressé respectivement de 2,46% et 2,23%. Tous les indices sectoriels européens du Stoxx 600 ont gagné du terrain.

La hausse a atteint 4,68% pour les ressources de base et 3,29% pour l'automobile.

A l'heure de la clôture en Europe, Wall Street progressait elle aussi nettement, portée par des indicateurs encourageants sur les demandes d'allocations chômage, le commerce extérieur et l'activité du secteur des services, à la veille de la publication des chiffres de l'emploi aux Etats-Unis au mois d'août.

La vigueur des marchés actions fait monter les cours du pétrole, malgré l'annonce d'une augmentation inattendue des stocks américains. Vers 15h45 GMT, le brut léger américain prend plus de 2,2% à 47,30 dollars le baril et le Brent de mer du Nord gagne 1,4% à 51,19 dollars.

(Patrick Vignal pour le service français, édité par Marc Angrand)