La séance a aussi été quelque peu volatile en raison des échéances mensuelles de certaines options et contrats à terme.

À Paris, le CAC 40 a terminé en repli de 0,32% à 5.319,17 points. Il perd 1,14% sur la semaine, après déjà un recul de 2,49% la semaine précédente.

Le Footsie britannique a cédé 0,08% et le Dax allemand a abandonné 0,41%.

L'indice EuroStoxx 50 a lâché 0,49%, le FTSEurofirst 300 a perdu 0,34% et le Stoxx 600 a reculé de 0,29%.

Aux valeurs, Altice, la maison-mère de SFR fondée et dirigée par le milliardaire Patrick Drahi, a de nouveau chuté, de 12,01%, portant ses pertes à près de 50% depuis la publication des résultats trimestriels début novembre.

A l'inverse, Vivendi (+4,39%) et Groupe Bolloré (+3,59%), tous deux dirigés par l'homme d'affaires Vincent Bolloré, figurent parmi les plus fortes hausses du Stoxx 600 après la publication de leurs résultats trimestriels.

VIVENDI SE DISTINGUE, ALTICE CHUTE ENCORE

Pour Vivendi, le maintien des objectifs annuels a notamment permis de contrebalancer des résultats jugés inférieurs aux attentes au troisième trimestre.

De son côté, le groupe britannique de télévision Sky a gagné 4,1% après les informations de Reuters selon lesquelles Comcast et Verizon ont manifesté leur intérêt pour une partie des actifs de Twenty-First Century Fox, qui gagnait pour sa part 3,9% à Wall Street.

Logiquement, l'indice Stoxx 600 des médias a signé la meilleure performance du jour en Europe (+0,79%).

A l'inverse, le secteur des services aux collectivités (-1,37%) a été plombé par la chute du britannique United Utilities (-4,37%) après l'abaissement du conseil de HSBC.

La plus forte baisse du Stoxx 600 revient toutefois au groupe français de restauration collective Elior (-18,17%), lourdement sanctionné après avoir lancé un avertissement sur ses résultats.

A Wall Street, les indices de référence évoluaient tous trois en baisse à la clôture des marchés européens, pénalisés notamment par le repli des valeurs technologiques et des prises de profit sur Wal-Mart.

L'EURO MONTE, LE DOLLAR FAIBLIT

Sur le marché des changes, le dollar souffre toujours des dernières informations parues sur l'enquête aux Etats-Unis concernant une éventuelle ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2016. Plusieurs proches de Donald Trump, dont son gendre et conseiller Jared Kushner, sont mis en cause.

Le billet vert recule de 0,25% face à un panier de devises de référence, dont l'euro qui évolue autour de 1,1790.

La monnaie européenne affiche un gain de 1,1% sur la semaine, soit sa plus forte progression hebdomadaire depuis début septembre, ayant profité ces derniers jours des signes de vigueur de l'économie européenne, notamment en Allemagne.

La Banque centrale européenne (BCE) est de plus en plus confiante dans la poursuite de la reprise dans la zone euro, a ainsi assuré vendredi son président Mario Draghi, même si la faiblesse de l'inflation oblige à poursuivre une politique monétaire accommodante.

Du côté du pétrole, les contrats à terme sur le brut léger américain et le Brent évoluent en nette hausse, après avoir aligné respectivement quatre et cinq séances de baisse consécutives. Ils accusent ainsi leur premier repli hebdomadaire en six semaines.

(Blandine Hénault, édité par Wilfrid Exbrayat)

par Blandine Henault