Le Footsie britannique, qui a fini en baisse de 0,19%, s'est distingué en souffrant tout au long de la journée du recul des poids lourds du secteur minier et de la chute marquée de Royal Mail.

À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,09% (+3,81 points) à 4.266,19 points. Le Dax allemand a pris 0,17%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a progressé d'un modeste 0,09% et le FTSEurofirst 300, qui intègre des valeurs cotées à Londres, a cédé 0,09%.

L'indice SMI du marché boursier suisse a atteint en cours de séance le seuil des 9.000 points pour la première fois depuis la fin 2007, avant de finir à 8.983,52 (+0,12%).

A Londres, les titres des groupes miniers Anglo American, Rio Tinto et BHP Billiton ont tous reculé de plus de 2% en raison de la baisse de près de 5% des contrats à terme sur le minerai de fer en Chine, ce qui a pesé sur l'indice sectoriel des ressources de base, en baisse de 1,7%.

L'action Royal Mail, l'ex-monopole postal au Royaume-Uni, a chuté de plus de 8% après avoir divisé par deux sa prévision de croissance dans la distribution de colis en raison notamment de la concurrence d'Amazon.

Le compte-rendu de la dernière réunion de la Fed fin octobre, attendue à 19h00 GMT, devrait confirmer une divergence de trajectoires entre la politique de la FEd et celles des autres grandes banques centrales, notamment au Japon et en Europe, qui ne cessent de renforcer leurs mesures de soutien à l'activité.

La Banque d'Angleterre a déjà publié ses propres "minutes". Elles montrent des divergences au sein de l'institution, deux membres de son comité de politique monétaire ayant voté en faveur d'une hausse des taux d'intérêts.

Ces deux éléments - la perspective d'un relèvement des taux aussi bien aux Etats-Unis qu'en Angleterre - a entraîné à la hausse le rendement des Bunds allemands.

De même, le dollar a atteint un plus haut de sept ans face au yen, à 117,67 yen, tandis que l'euro évoluait peu face au billet vert, à 1,2547 dollar.

Les cours du pétrole ont progressé. Le Brent a franchi le seuil des 79 dollars le baril dans l'attente de la réunion de l'Opep, qui décidera la semaine prochaine de réduire ou non sa production.

(Ahmed Aboulenein, Bertrand Boucey pour le service français, édité par Juliette Rouillon)