À Paris, le CAC 40 abandonne 0,74% (-33,53 points) à 4.507,31 points vers 10h40 GMT. À Francfort, le Dax perd 1,0% et à Londres, le FTSE se replie de 0,86%.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 cède 0,76%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro 0,76% et le Stoxx 600 0,79%.

Ce dernier est bien parti pour enchaîner sa troisième séance de baisse de suite, reculant de 1,1% depuis le début de la semaine après avoir gagné 1,28% la semaine précédente.

Wall Street est attendue en repli de quelque 0,5%.

Même si le dollar est en légère baisse face à un panier de devises internationales, s'éloignant de son pic de huit mois atteint mardi, les cours du pétrole reculent toujours de 1%, sous le coup de nouvelles inquiétudes sur un déséquilibre entre l'offre et la demande au vu de données montrant une hausse plus marquée que prévu des stocks de brut aux Etats-Unis.

Du coup, l'indice regroupant les valeurs pétrolières accuse l'une des plus fortes baisses sectorielles à ce stade de la séance, avec un recul de 1,42%, avec la chimie (-1,62%), les sociétés immobilières (-1,81%) et les matières premières (-1,42%).

Seul le compartiment de la distribution est franchement dans le vert (+0,37%), porté par deux de ses composantes, le français Kering (+8,04%) et le finlandais Kesko (+6,56%), la deuxième et la troisième plus forte hausse du Stoxx 600.

Le titre Kering est à un pic de 15 ans après des chiffres de Gucci et Saint Laurent unanimement salués par les analystes et jugés de bon augure pour les marges et la dynamique de résultats du groupe en 2016 et 2017.

L'action Kesko profite de résultats trimestriels meilleurs que prévus du distributeur finlandais, ainsi que de la décision du groupe de vendre ses activités russes déficitaires.

Devant Kesko et Kering, on trouve Logitech, qui gagne près de 12% après que le fabricant suisse d'accessoires informatiques a annoncé une hausse de 14% de son chiffre d'affaires trimestriel, une croissance qui valide aux yeux des investisseurs une stratégie basée sur l'innovation.

Du côté des baisses, le repli le plus marqué est accusé par le titre Novozymes B <, qui perd plus de 12%, après que le fabricant d'enzymes danois a annoncé des résultats inférieurs aux attentes et abaissé ses prévisions annuelles.

Parmi les grands noms de la cote qui ont accueilli leurs résultats, un certain nombre se voient sanctionner, dont Bayer (-2,58%), Capgemini (-7,01%) ou Vinci (-1,59%).

D'autres ont rassuré, comme Airbus (+1,89%) ou Santader (+0,52%).

(Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Juliette Rouillon)