02 septembre 2015

François Hollande reconnait avoir fait une erreur en supprimant la TVA compétitivité qui n´était en rien une mesure budgétaire.

Il s'agissait d'améliorer de 13 milliards d'euros la compétitivité des entreprises en transférant le financement de la politique familiale sur la consommation.
C'était l'occasion - d'une manière durable - de financer différemment notre modèle social en élargissant l'assiette aux produits importés.
Cette mesure, expérimentée dans plusieurs pays, avait fait ses preuves. Si elle avait été conservée, chacun se serait vite rendu compte du bien fondé du raisonnement puisque l'augmentation très raisonnable à 21,6 de la TVA s'accompagnait mécaniquement de la baisse des prix de revient de tous les produits fabriqués en France.
Il y a fort à parier que si le dispositif n'avait pas été cassé, les volumes transférés auraient augmenté.
D'autres pays l'ont fait et l'ont maintenu et accéléré comme l'Allemagne ou encore le Danemark parce que le résultat est très positif.
Monsieur Hollande a aussi cassé les heures supplémentaires détaxées. Ces deux décisions ont coûté très cher à l'économie française.
Il y a là un début d'explication des mauvaises performances de la France en matière de croissance et de chômage.
Ces deux mesures sont synonymes de compétitivité et de souplesse pour nos entreprises.
Ce sont les deux éléments clefs dont nous avons besoin pour partager la croissance internationale.
Il ne suffit donc pas de faire un mea-culpa. Il faut en urgence changer de politique économique et tourner le dos aux zigzags socialistes hollandais

Alain JOYANDET
Conseiller politique des Républicains
Sénateur de Haute-Saône

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