WASHINGTON, 19 septembre (Reuters) - Dix jours après l'annonce par Barack Obama de son intention de lancer des frappes contre l'Etat islamique sur le territoire syrien, aucune attaque ne semblait imminente vendredi.

Lors d'un point de presse à la Maison blanche, la conseillère du président à la Sécurité nationale, Susan Rice, est restée vague sur le début prévisible des frappes en Syrie.

"Je ne pense pas qu'il serait approprié ou sage pour moi de télégraphier de l'estrade quand cela se passera exactement et quelles mesures pourraient devoir être prises avant que cela ne se produise", a déclaré Susan Rice.

Une attaque en Syrie se fera "au moment et à l'endroit de notre propre choix" a-t-elle ajouté.

Mercredi, Barack Obama s'est rendu au siège du Commandement central (Centcom) des Etats-Unis, à Tampa en Floride, et pris connaissance des plans établis par la hiérarchie militaire. Il a estimé que ces plans étaient "très complets", a déclaré le porte-parole de la Maison blanche, Josh Earnest.

Lors d'une réunion des démocrates, vendredi, le président a réaffirmé sa volonté d'agir.

"L'Amérique dirige la coalition qui va affaiblir et finir par détruire le groupe terroriste connu comme l'EIIL", a déclaré Barack Obama, qui utilise l'ancien acronyme de l'Etat islamique.

Les Etats-Unis ne "fuiront pas" leurs responsabilités, a-t-il dit. (Steve Holland et Roberta Rampton; Danielle Rouquié pour le service français)