Les résultats du passé ne sont pas une garantie pour les performances futures, rappelle Ad van Tiggelen, stratégiste senior chez ING IM. Néanmoins poursuit-il, ils donnent de bonnes indications pour prévoir ces dernières. Il y a un an, les prévisions pour les performances des actions en 2012 étaient plutôt prudentes, les prévisionnistes se basant sur les médiocres résultats de 2011. L'année 2012 s'est néanmoins révélée favorable et il n'est dès lors pas étonnant que les prévisions du consensus pour 2013 soient positives. Est-ce justifié?



Ad van Tiggelen pense que la probabilité que le redressement mondial actuel dure plus longtemps que les précédents s'est récemment améliorée quelque peu, compte tenu du contexte politique plus stable. Les investisseurs en actions ne devraient cependant pas espérer une reprise économique substantielle à brève échéance car ceci entraînerait des craintes d'une fin de la politique monétaire souple en 2014, explique le professionnel.

Selon lui, de telles craintes éclipseraient probablement l'effet de la hausse des bénéfices attendus des entreprises (d'un résultat à un chiffre faible à un résultat à un chiffre élevé). Alors que les actifs risqués sont actuellement tirés par les liquidités, les actions ont la plus grande probabilité d'afficher un rendement décent en 2013 sur fond d'économie mondiale progressant lentement, sans grandes perturbations.