En hausse

  • NN Group (+10%) : l'assureur néerlandais a fait état d'une amélioration de sa solidité bilancielle, grâce à des taux d'intérêt plus élevés et à la réduction des sinistres liés aux conditions météorologiques. Le ratio de solvabilité II a augmenté à 201% à la fin du mois de juin, contre 197% à la fin de l'année 2022. KBC a relevé d'accumuler à acheter sa recommandation, en visant 55 EUR.
  • TX Group (+9%) : la société suisse a nettement amélioré sa rentabilité au premier semestre, en dépit d'une baisse de revenus, hors intégration des activités de Clear Channel en Suisse. a
  • Solaria Energia (+5%) : Citi est passé de vendre à acheter en visant 16,30 EUR ce matin selon nos informations.
  • Verbio (+4,4%) : Jefferies maintient son conseil d'achat avec un objectif de cours relevé de 56 à 58 EUR. Dans une étude consacrée à des valeurs moyennes intéressantes publiée cette nuit, le bureau d'études explique que Verbio a subi l'impact négatif de grandes quantités de biodiesel importées de Chine et illégalement étiquetées comme renouvelables, ce qui a fait pression sur les prix du biodiesel. L'UE a ouvert une enquête. "Les restrictions à l'importation pourraient conduire à une normalisation des prix, améliorant ainsi l'environnement opérationnel global pour les acteurs locaux", note l'analyste.

En baisse

  • NHOA (-21%) : la société est normalement trop petite pour entrer dans le champ de notre analyse quotidienne de variations, mais nous avons dérogé devant l'importance de l'opération : une levée de fonds de 250 M€ pour une entreprise capitalisant quelque chose comme 80 M€ avant l'annonce. Electro Power Systems est entrée en bourse en 2015 sur le marché réglementé, en l'occurrence le compartiment C d'Euronext. Présenté à l'époque comme un spécialiste du stockage d'énergie à base d'hydrogène, le Transalpin avait placé des actions à 7,30 EUR pièce. La société a été rachetée par Engie en 2018 à 9,50 EUR l'action, soit une valeur d'entreprise de 108 M€. Elle est rapidement rebaptisée Engie EPS et reste cotée. En 2021, Engie revend son bloc de contrôle (60,5% du capital) au conglomérat taiwanais TCC (Taiwan Cement Corp), sur la base d'une valorisation de 240 M€. La société change à nouveau de nom pour devenir NHOA. Son cours de bourse passe de 23,20 EUR au top de la hype hydrogène à 2,70 EUR ce matin. Autant dire qu'Engie a fait une bonne affaire et les actionnaires une mauvaise. Le projet de levée de fonds (à 1 EUR vs. 3,42 EUR pour la cotation de la veille, et 2,69 EUR ce matin) risque de faire grossir la participation de TCC, qui n'a pas signé de garantie de bonne fin mais a prévu d'assumer les 250 M€ si les investisseurs tiers passent leur chemin. Les actionnaires existants ont quand même un droit préférentiel de souscription (les DPS sont cotés ISIN FR001400JZE9), pour les plus aventureux.
  • DEME (-4%) : le Belge "a publié des résultats intermédiaires très faibles ce matin", note ING, qui pointe notamment un niveau d'Ebitda très médiocre. En cause notamment, des pertes et provisions sur des contrats (Vineyard, Taiwan). L'analyste note que le management a confirmé ses prévisions, mais que les chiffres semestriels ont accru les risques sur les perspectives 2023.
  • Carrefour (-3%) : le recul pourrait s'expliquer par un article paru dans Reporter Brasil le 23 août et relayé par Le Monde ce matin. La publication brésilienne rapporte que Bruno Heller, un éleveur de bétail qualifié de "plus grand dévastateur de l'Amazonie", a transporté du bétail d'une ferme familiale condamnée pour des infractions environnementales vers deux autres fermes plus discrètes, qui ont vendu des animaux à une entreprise de transformation de viande fournissant Carrefour, Frialto, laquelle a cessé depuis d'avoir recours à ce prestataire.