En hausse

Tomra (+25,5%) : le groupe spécialisé dans les systèmes de recyclage a largement dépassé les attentes au T4. Le management a relevé le dividende au-delà de ce qui était attendu, tandis que les perspectives sont solides.

Revenio (+15,3%) : le Finlandais a confirmé ses prévisions de court et de moyen terme en marge de ses résultats 2023. La rentabilité a dépassé les attentes l'année dernière, tandis que le ROA et le ROE étaient plus robustes que prévu.

Genmab (+11,4%) : sans surprise, les performances du T4 étaient mitigées. Mais les projections 2024 sont rassurantes. "Le chiffre d'affaires et le bénéfice d'exploitation sont largement en ligne avec les attentes du marché", note l'analyste d'AlphaValue Anas Patel. Les investisseurs, qui craignaient une mauvaise surprise au vu du reflux du titre dernièrement, sont soulagés.

Renault (+6,6%) : après la volte-face concernant la cotation en bourse de la division électrique, le constructeur devait se faire pardonner. C'est chose faite avec des résultats solides et un dividende largement supérieur aux attentes. Les annonces apportent de l'eau au moulin de ceux qui pensent que Renault va sortir de l'ornière.

Nexans (+6,5%) : le câblier a publié de bons résultats 2023, qui entérinent son redressement. Le marché visait un Ebitda de 643 M€ en 2024, mais Nexans vise 670 à 730 M€.

Stellantis (+4,3%) : comme pour Renault, la publication est solide et les actionnaires sont chouchoutés avec un dividende et un programme de rachat d'actions de 3 Mds€. Le bénéfice net est en hausse de 11% à 18,6 milliards d'euros. Le chiffre d'affaires a augmenté de 6% à 189,5 milliards d'euros.

Pernod Ricard (+3,5%) : là aussi, les investisseurs sont rassurés. Le groupe a publié des comptes semestriels proches des attentes et a même fait un peu mieux que prévu au niveau de la croissance. Après l'accumulation de mauvaises nouvelles, les petits ajustements baissiers en vue sur le consensus étaient déjà dans les cours. "Nous avons souligné que le cycle de révision à la baisse est bien avancé et que les bénéfices sont en train de toucher le fond. Les actions devraient se redresser au fur et à mesure que les investisseurs seront convaincus qu'il s'agit du creux de la vague", résume Edward Mundy, chez Jefferies.

Safran (+3,2%) : Le groupe industriel a relevé son dividende et prévoit une nouvelle hausse de ses résultats pour 2024. Pour l’exercice écoulé, Safran a enregistré un résultat opérationnel courant de 3,166 milliards d'euros, en hausse de 31,5%, et un résultat net part du groupe de 2,028 milliards d'euros, en hausse de 72%. Le chiffre d'affaires a atteint 23,2 milliards d'euros. Un dividende de 2,20 euros par action sera proposé. Pour 2024, Safran vise un résultat opérationnel courant d'environ 4 milliards d'euros.

Centrica (+3%) : La société mère de British Gas a annoncé une augmentation de son dividende annuel de 33% à 4,0 pence par action malgré une baisse du bénéfice opérationnel à 2,75 milliards de livres sterling. Le bénéfice net a atteint 6,47 milliards de livres sterling, incluant des éléments exceptionnels. Les perspectives ne sont pas très bonnes. Les profits vont baisser en raison de la réduction des prix des matières premières.

Schneider Electric (+2,8%) : Le spécialiste des solutions numériques d'énergie et des automatismes industriels a publié de bons résultats avec un profit net en hausse de 15% à 4 milliards d'euros. Les revenus grimpent de 5,1% en données publiées pour s'établir à 35,9 milliards d'euros, avec une croissance organique de 12,7%. Schneider Electric a annoncé un dividende en hausse de 11% à 3,50 euros par action et prévoit une croissance organique du chiffre d'affaires entre 6 et 8% pour 2024. 

Legrand (+2%) : le spécialiste des infrastructures électriques et numériques du bâtiment voit son chiffre d'affaires atteindre 8,42 milliards d'euros, en progression organique de 2,7%. La marge opérationnelle ajustée est passée de 20,4% en 2022 à 21% en 2023. Enfin, les projections pour cette année sont  encourageantes. La croissance sera attendue à un chiffre pour les ventes et la marge opérationnelle ajustée avant acquisitions devrait être comprise entre 20% et 20,8% 

Schindler (+1,3%) : Le fabricant d'ascenseurs et d'escaliers mécaniques a amélioré sa rentabilité en 2023, avec un bénéfice net en hausse de 41,9% à 935 millions de francs suisses. Les entrées de commandes ont légèrement diminué, mais les recettes ont augmenté de 1,3% à 11,49 milliards de francs. Pour l'année en cours, Schindler prévoit une croissance de moins de 5% en monnaies locales et une marge EBIT de 11%.

En baisse

Embracer (-18,3%) : Le développeur de jeux vidéo suédois a enregistré un bénéfice d'exploitation ajusté légèrement inférieur aux attentes pour le trimestre d'octobre à décembre, à 2,15 milliards de couronnes suédoises. La société a maintenu ses prévisions pour l'année complète mais a averti qu'elle pourrait manquer son objectif de réduction de la dette.

Mercialys (-5,2%) : L'exploitant de centres commerciaux a indiqué qu'il distribuerait entre 75% et 95% de son résultat net récurrent 2024 sous forme de dividendes en 2025. Cela suscite des inquiétudes sur les montants des dividendes futurs.

Verallia (-4,5%) : Le fabricant d'emballages en verre a publié un bénéfice net en forte hausse pour 2023, atteignant 470 millions d'euros, grâce à l'augmentation de ses prix de vente et de ses marges. Cependant, le groupe note un ralentissement des ventes en Europe et prévoit un Ebitda ajusté d'environ un milliard d'euros pour 2024, avec un premier semestre inférieur à 2023. 

Gecina (-1%) : La société immobilière a enregistré une baisse de la valeur de ses actifs de bureaux plus rapide que prévu, avec un recul de 12,1% à 13,5 milliards d'euros. Le résultat récurrent net part du groupe a malgré tout augmenté de de 8,4% à 444,2 millions d'euros.