Du point de vue de l'économie, les six premiers mois de 2014 se sont globalement bien déroulés, fait remarquer ING Investment Management dans son bilan semestriel.
Les pays de la zone euro continuent à afficher des performances très divergentes tandis que l'économie américaine s'est contractée au premier trimestre, en raison surtout de conditions climatiques particulièrement rudes. Les chiffres japonais montrent, eux, que l'économie digère progressivement le relèvement de la taxe à la consommation au 1er avril.

Certains signes indiquent que la croissance se stabilise dans le monde émergent, grâce notamment aux exportations vers les pays développés.

En Europe, la faible inflation persistante et les mesures d'assouplissement supplémentaires de la BCE ont contribué à un net recul du taux des obligations allemandes à 10 ans (de 1,95% à 1,25%) au premier semestre de l'année. Le repli des taux obligataires à long terme (y compris aux États-Unis : de 3% à 2,5%) a en revanche relancé la quête de rendement.