"La semaine dernière, cinq des principales banques centrales mondiales ont fait parler d'elles. La Banque du Japon (BOJ) et la Banque nationale suisse (BNS) ont annoncé d'importants changements de politique monétaire, et les responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed), de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque d'Angleterre (BOE) ont donné des indications significatives sur la probable trajectoire des taux d'intérêt", introduit Richard Clarida, conseiller économique monde de Pimco.

Avant de poursuivre : "Pris ensemble, ces mouvements et signaux donnent un aperçu de la politique monétaire future et, en particulier, des défis auxquels la Fed, la BOE et la BCE pourraient être confrontées en termes d'exécution et de communication lorsqu'elles commenceront à réduire les taux d'intérêt alors que l'inflation dans leurs pays devrait être supérieure à l'objectif en 2024 et jusqu'en 2025. (…)"
Pimco considère par ailleurs que, si les baisses de taux commencent cet été il est probable que les banques centrales n'essaieront pas de justifier le changement de politique parce qu'ils se satisfont de "2 points quelque chose" comme objectif provisoire d'inflation.

"Nous pensons plutôt qu'elles réaffirmeront que la politique monétaire est déjà restrictive et que, par conséquent, les réductions de taux progressives qui accompagnent le déclin de l'inflation ne sont qu'un moyen d'empêcher la politique de devenir encore plus restrictive", conclut Richard Clarida.