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BEYROUTH, 30 mai (Reuters) - Les djihadistes de l'Etat islamique (EI) ont fait sauter samedi la prison de Palmyre, qu'ils ont vidée après avoir pris il y a dix jours cette ville du centre de la Syrie, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

La prison de Palmyre, la plus grande de Syrie, était un symbole de la répression frappant l'opposition syrienne depuis les années 1980.

Palmyre, Tadmor en arabe, est située à environ 240 km au nord-est de Damas.

L'EI a annoncé la destruction de la prison, située à l'extérieur du site antique, dans un communiqué sur les réseaux sociaux. Plusieurs de ses partisans ont diffusé des images du vaste complexe pénitentiaire d'où s'élèvent des colonnes de fumée.

Les médias officiels syriens n'ont pas mentionné cette destruction.

En 2001, un rapport d'Amnesty International dénonçait les conditions de détention dans la prison de Palmyre, où tout visait selon l'organisation de défense des droits de l'homme "à infliger le maximum de souffrances et d'humiliations". (Sylvia Westall, Guy Kerivel pour le service français)