Les nouvelles règles dites de Bâle III, décidées en réponse à la crise financière de 2007-2009, prendront pleinement effet en janvier 2019 mais d'ores et déjà les 98 grandes banques surveillées par le comité de Bâle en respectaient les critères sur les fonds propres à la date du 30 juin 2014, a précisé l'instance dans un communiqué.

Ces données suggèrent que les banques européennes en particulier ont rattrapé leur retard dans ce domaine.

Les banques à travers le monde se sont efforcées de se conformer rapidement les nouvelles règles afin de rétablir la confiance des investisseurs dans le secteur.

Les 30 premières banques mondiales, telles Goldman Sachs ou Morgan Stanley, doivent en outre respecter une "surcharge" de fonds propres en raison de leur taille.

Il ne leur manquait en juin dernier que 3,9 milliards d'euros pour atteindre cet objectif, soit une toute petite part de leurs bénéfices, à comparer à un effort demandé de 15 milliards d'euros au 31 décembre 2013.

Les grandes banques doivent aussi respecter un autre critère, le ratio de liquidité à un mois (liquidity coverage ratio), qui leur impose de disposer d'un encours suffisant d'actifs de haute qualité pouvant être convertis facilement et immédiatement en liquidités dans l'hypothèse d'une crise de liquidité qui durerait un mois.

(Huw Jones, Véronique Tison pour le service français)