L'ONS, l'institut national de la statistique, a fait état d'une hausse de 0,3% du produit intérieur brut (PIB) sur janvier-mars, inchangée par rapport à l'estimation initiale, tout comme le chiffre en rythme annuel, à 2,4%.

Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une révision en légère hausse à 0,4% d'un trimestre sur l'autre et à 2,5% en rythme annuel, après la publication ces dernières semaines de chiffres supérieurs aux attentes pour la production industrielle et la construction.

Mais l'activité du secteur des services a été revue en baisse jeudi, conséquence d'un recul de la production dans les transports, le stockage et les télécommunications.

Le commerce extérieur a en outre pesé sur la performance globale de l'économie, amputant la croissance de 0,9 point de pourcentage, sa contribution négative la plus marquée depuis le troisième trimestre 2013, en raison de l'augmentation des importations de produits pétroliers, d'équipements industriels et d'équipements de transport.

La consommation des ménages a elle augmenté de 0,5%.

La croissance du premier trimestre traduit une décélération marquée après les taux d'environ 0,6% par trimestre enregistrés en 2014.

(David Milliken et Sarah Young, Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)