Les investisseurs institutionnels peinent à trouver le juste équilibre entre les mouvements de marché à court terme et leurs mandats de long terme, selon une étude mondiale menée par Natixis Global Asset Management. Ils manifestent une certaine confiance en leur capacité à répondre à leurs contraintes de passif. Cependant générer des revenus suffisants et réguliers au travers de l'allocation d'actifs traditionnelle est devenu un challenge. Les investissements dé-corrélés, ainsi que les investissements ESG sont perçus comme des instruments de gestion du risque et de création d'alpha.


Natixis a interrogé 642 investisseurs institutionnels (fonds de pensions publics et corporates, fonds souverains, assureurs) représentant des encours totaux de 31 trillions de dollars.

L'étude a révélé que 87 % estiment pouvoir répondre à leurs engagements de long-terme, mais pour 52 % des investisseurs interrogés, la majorité des autres institutionnels n'y arriveront pas.

Par ailleurs, 80% trouvent difficile de générer des rendements stables à court terme, et 60% des investisseurs s'attendent à rencontrer des difficultés dans la gestion du passif.

En outre, les institutionnels anticipent en moyenne des performances annuelles de 6,9% après inflation.

De plus, 81% des investisseurs institutionnels pensent qu'il est difficile de réduire l'impact de la volatilité, et plus de trois quarts (77%) sont inquiets à propos de leur capacité à gérer les risques extrêmes (tail risk).

Enfin, les quatre grandes menaces pouvant potentiellement peser sur les performances au cours de la prochaine année sont : les évènements géopolitiques, les problèmes économiques en Europe, le ralentissement de la croissance en Chine et la hausse des taux d'intérêt.