La prudence prévaut chez les investisseurs en raison des incertitudes persistantes autour de la dette de la Grèce, à l'entame d'une semaine qui sera en outre marquée par un communiqué de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine mercredi, jour de la publication de la première estimation du PIB du premier trimestre aux Etats-Unis.

Les valeurs technologiques européennes ne bénéficient même pas de l'envolée des titres Amazon et Microsoft vendredi à New York après la publication de leurs résultats trimestriels qui ont porté le Nasdaq à une clôture record pour la deuxième séance consécutive.

À Paris, le CAC 40 perdait 0,95% (49,39 points) à 5.152,06 points vers 09h25. À Francfort, le Dax cédait 0,27% et, à Londres, le FTSE abandonnait 0,15%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro recule de 0,66% et le FTSEurofirst 300 de 0,18%.

Plus forte hausse du FTSEurofirst 300, Volkswagen gagne 4% à 240,30 euros après le départ au cours du week-end du président de son conseil de surveillance, Ferdinand Piëch, défait dans le bras de fer qui l'opposait à Martin Winterkorn, président du directoire.

A Francfort également, le titre Deutsche Bank perd en revanche plus de 3%. L'établissement allemand a annoncé qu'il allait réduire de 200 milliards d'euros ses actifs dans la banque d'investissement et quitter certains de ses marchés géographiques dans le cadre de son plan de restructuration dont il chiffre le coût à 3,7 milliards d'euros.

Toujours aux valeurs bancaires, l'action HSBC prend plus de 3% au-delà des 650 pence en réaction à un article du Sunday Times selon lequel la banque britannique envisage de se séparer de son réseau de banque de détail au Royaume-Uni et de réinstaller son siège à Hong Kong, une opération à plus de 20 milliards de livres.

A Paris, Capgemini est stable, voire en légère baisse malgré son relèvement d'objectif de croissance du chiffre d'affaires 2015 et l'annonce de l'acquisition de la société américaine Igate.

Les valeurs des ressources de base gagnent 0,73% mais celles de l'énergie reculent de 0,6% alors que le cours du baril de Brent se maintient près d'un pic de quatre mois et demi, aux alentours de 65 dollars.

(Bertrand Boucey pour le service français, édité par Véronique Tison)