Elles s'inscrivent toutefois en nette progression sur la semaine en dépit de l'essoufflement de l'élan d'optimisme lié à la Grèce que le feu vert des députés allemands en début d'après-midi à l'ouverture de négociations sur un troisième plan d'aide à Athènes n'est pas parvenu à relancer.

En revanche, les rendements sur les emprunts d'Etat de la zone euro ont nettement reculé une fois connu le résultat du vote au Bundestag, emmenés par ceux du Bund à dix ans qui ont reculé de 4 points de base à 0,75%.

De solides statistiques économiques aux Etats-Unis pour le mois de juin avec une cinquième hausse mensuelle des prix à la consommation et un net rebond des mises en chantier de logements et des permis de construire ont aussi pesé sur la tendance en confortant les perspectives de relèvement des taux directeurs de la Réserve fédérale dans la dernière partie de l'année, entre septembre et décembre.

À Paris, l'indice CAC 40 a terminé quasi inchangé à 5.124,39 points (+0,06% et +2,89 points) affichant un gain sur la semaine de 4,51%. Le Footsie britannique a reculé de 0,31% et le Dax allemand cède 0,37%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a abandonné 0,17% et le FTSEurofirst 300 a fini quasi stable (-0,03%).

Portés par la publication de résultats supérieurs aux attentes, l'équipementier télécoms Ericsson, le fabricant de parfums et d'arômes Givaudan et l'opérateur télécoms Teliasonera affichent des gains compris entre 2,65% et près de 4% et figurent parmi les meilleures performances du FTSEurofirst 300.

En revanche, après avoir ouvert en nette hausse, Volvo s'est retourné et termine en baisse de plus de 6% après les propos du directeur général par intérim, Jan Gurander, qui s'est montré moins confiant sur les réductions de coût et les perspectives du marché nord-américain.

Le constructeur suédois de camions enregistre le deuxième plus fort recul du FTSEurofirst 300, juste derrière l'action de l'électricien finlandais Fortum qui cède près de 6,9%, plombé par des trimestriels sous le consensus.

A l'heure de la clôture européenne, Wall Street évoluait en ordre dispersé, l'indice Dow Jones reculant de 0,4% et le S&P 500, plus large, cédant 0,11% tandis que le Nasdaq Composite gagnait 0,58%, inscrivant un record avec l'envolée de près de 7% de Google, qui a aussi atteint un record historique après des résultats supérieurs aux attentes au deuxième trimestre.

Sur le marché des changes, le dollar s'est retourné à la hausse après la publication des chiffres sur l'inflation et le marché immobilier qui renforcent les perspectives d'un durcissement de la politique monétaire de la Fed.

Le pétrole s'est légèrement raffermi, les opérateurs soldant leurs positions après une troisième semaine de baisse des cours sur des anticipations d'une augmentation des exportations par l'Iran après l'accord sur le programme nucléaire de Téhéran, qui risque d'aggraver l'excédent d'offre sur le marché.

(Marc Joanny pour le service français, édité par Juliette Rouillon)