À Paris, le CAC 40 prend 0,29% (15,51 points) à 4.382,03 points vers 07h30 GMT. À Francfort, le Dax avance de 0,52% et à Londres, le FTSE gagne 0,14%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro s'inscrit en hausse de 0,29% et le FTSEurofirst 300 progresse de 0,31%.

Faute d'indicateur majeur à se mettre sous la dent, les investisseurs portent leur attention sur les trimestriels des grandes entreprises européennes.

STMicroelectronics cède 1,58% dans les premiers échanges, les objectifs fixés par le spécialiste des semi-conducteurs n'ayant pas séduit.

Alstom gagne 1,51% après avoir fait part de prises de commandes record au titre du premier trimestre de son exercice décalé.

ABB cède 1,76% après avoir annoncé une baisse plus forte que prévu de son bénéfice au deuxième trimestre, en raison notamment du passage d'une charge de dépréciation et de la confirmation des difficultés traversées par sa division de systèmes d'énergie.

Daimler prend 2,13%, les investisseurs saluant la publication de résultats meilleurs qu'attendu de la part du groupe industriel allemand.

Deutsche Bank perd 1,65% en réaction à la publication d'un article du Wall Street Journal qui rapporte que la banque allemande est dans la ligne de mire des autorités américaines qui ont découvert des graves problèmes dans ses opérations américaines, notamment en matière de publication de ses résultats financiers.

Sur le marché des changes, l'euro inscrit de nouveaux plus bas de huit mois contre le billet vert après ceux de la veille, évoluant autour de 1,3455 dollar. Il a parallèlement touché un plus bas de deux ans face à la livre à 78,835 pence.

La monnaie européenne bénéficie des orientations divergentes des politiques monétaires de part et d'autre de l'Atlantique et de la Manche.

Les cours du brut évoluent en petite baisse, l'offre étant jugée suffisante par de nombreux intervenants, même si certains investisseurs pensent que le prix du baril pourrait repartir en hausse si les Occidentaux venaient à durcir les sanctions à l'égard des entreprises et responsables russes qu'ils jugent impliqués dans la situation ukrainienne.

(Nicolas Delame pour le service français, édité par Véronique Tison)