Au cours des dernières années, à l'exception de 2016, les SMID caps (petites et moyennes capitalisations européennes) ont systématiquement réalisé des performances supérieures à celles des grandes capitalisations, souligne Charles Anniss, Senior Portfolio Manager à l’Union Bancaire Privée (UBP). Malgré le retour marqué de la volatilité en début d'année, ce segment de marché continue à bien se comporter.

Sur les quatre premiers mois de l'année, différentes tendances de marché se sont succédé. En janvier-février, la volatilité des marchés actions a bondi dans son ensemble, mais elle a surtout affecté les grandes capitalisations, celles-ci étant à la fois pénalisées par les ventes d'ETF et par le mauvais parcours des "bond-proxys" en période de hausse des taux. La faible proportion de "bond-proxys" au sein des petites capitalisations a permis à ses dernières d'être moins affectées.

A partir du mois de mars, une deuxième phase d'incertitude est apparue avec les craintes relatives aux mesures protectionnistes de Donald Trump et aux déboires de Facebook. Sur cette période, les titres ayant le mieux résisté sont les valeurs défensives. Enfin, en avril, nous avons assisté à une normalisation du marché, avec une rotation sectorielle en faveur des titres cycliques ("value").

Dans cet environnement mouvementé, les SMID caps ont continué à surperformer les grandes capitalisations. De janvier à avril, le MSCI Europe Large Caps a en effet enregistré une performance de +0,04% (au 27 avril), alors que le MSCI Europe Small Caps s'est affiché à +1,20%.