Selon une enquête de State Street menée auprès de 100 cadres dirigeants de compagnies d'assurance et de gestionnaires de fonds, plus d'un professionnel sur trois dans le secteur de l'assurance et de la gestion de fonds (36 %) estiment que les sociétés de gestion d'actifs ne sont pas préparées —voire « très mal préparées » pour 8% d'entre eux— pour fournir à leurs clients assureurs le niveau de données détaillées qui sera exigé dans le cadre de la directive Solvabilité II.

Les résultats de l'enquête révèlent également que même si les gestionnaires de fonds étaient en mesure de fournir le niveau de données exigé, 41 % d'entre eux pensent rencontrer des difficultés pour le faire dans les délais requis.

« Quand on pense à Solvabilité II, on se concentre souvent sur les problèmes auxquels sont confrontés les assureurs, mais, en réalité, les défis peuvent être tout aussi ardus pour les gestionnaires de fonds qui gèrent leurs investissements. Le niveau d'information et de transparence exigé aujourd'hui est très élevé. De ce fait, outre les assureurs, un nombre croissant de gestionnaires de fonds nous contactent pour les aider à faire face à cette charge administrative », a commenté Raphaël Remond, Directeur Général de State Street Banque à Paris.