A 12h40, l'indice CAC 40 perd 0,22% à 4.371,48 points :

* Le SECTEUR TELECOMS français est plombé par la publication semestrielle d'Iliad (-4,19%, plus forte baisse du SBF 120), marquée par des résultats jugés moins bons qu'attendu et une concurrence accrue sur le segment du fixe.

ORANGE lâche 2,91%, BOUYGUES 0,91% et NUMERICABLE 0,36%.

* RENAULT perd 3,29%, plus forte baisse du CAC 40, après une baisse de 10,7% de ses ventes de véhicules neufs en France en août, selon les données du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). PSA, dont les ventes ont diminué de 3,1%, cède 1,68%. Les immatriculations de voitures neuves en France ont dans leur ensemble reculé de 3% le mois dernier.

* Dans l'ensemble, les VALEURS CYCLIQUES ainsi que les FINANCIÈRES pâtissent de la statistique sur l'activité industrielle en zone euro illustrant les difficultés économiques de la région, qui ressent de plus en plus les répercussions des tensions entre la Russie et l'Ukraine.

SOLVAY abandonne 1,84% et ALCATEL-LUCENT 1,33%. Du côté des financières, SOCIETE GENERALE se replie de 1,35% et CREDIT AGRICOLE de 0,97%.

* Egalement pénalisées par des changements de recommandation, LAFARGE abandonne 0,96%, Exane BNP Paribas ayant abaissé son conseil sur la valeur de "surperformer" à "neutre", et TECHNIP baisse de 0,95% alors que Deutsche Bank a ramené son opinion sur le titre d'"acheter" à "conserver".

* En revanche, les titres au profil plus DEFENSIF sont recherchés, à l'image de GDF SUEZ (+1,57%) en tête des hausses du CAC 40, DANONE (+0,53%), L'OREAL (+0,52%), EDF (+0,4%) ou ESSILOR (+0,1%).

* GEMALTO prend 0,15%. ING, qui conseille la valeur à l'achat, considère que les moteurs de la croissance à long terme du groupe restent en place et souligne la confiance de la société dans sa capacité à atteindre ses objectifs 2014.

* CGG s'octroie 3,58% à 7,059 euros, plus forte progression du SBF 120, la valeur rebondissant sur un support technique vers 6,80 euros. Plombée par ses derniers résultats et les inquiétudes entourant la réduction des budgets d'exploration des compagnies pétrolières, la valeur affiche un recul de 44% depuis le début de l'année, contre +2% pour le SBF 120.

* GENFIT grimpe de 2,34% à 30,64 euros, la valeur testant une résistance technique entre 30,50 et 31 euros. Par ailleurs, le groupe a indiqué la semaine dernière qu'il participerait à plusieurs événements dont le symposium de Goldman Sachs sur les biotechs le 5 septembre ainsi qu'aux conférences de Kepler Cheuvreux le 17 septembre et de Bank of America le 19 septembre.

* HAVAS avance encore de 1,85% après avoir déjà progressé de 2,86% vendredi, toujours soutenue par les résultats semestriels du groupe publicitaire, marqués par une accélération de sa croissance au deuxième trimestre.

PUBLICIS s'octroie 0,46% de son côté. Selon une source proche du groupe, les spéculations de presse sur un possible rachat de la start-up Criteo par le numéro trois mondial de la publicité, qui ont fait flamber vendredi l'action Criteo sur le Nasdaq, sont "sans fondement".

* BOLLORÉ (+1,77%) a fait état vendredi d'une baisse de 5,2% de son chiffre d'affaires, toujours impacté par le recul de son activité logistique pétrolière, mais aussi d'une hausse de 11% de son résultat opérationnel.

* EUROFINS SCIENTIFIC (-3,31%) reste sous la pression des investisseurs après la publication des résultats semestriels du spécialiste de la bioanalyse, des analystes ayant notamment souligné un niveau plus élevé qu'attendu des coûts de restructuration. Depuis cette publication jeudi, la valeur a fondu de plus de 12%.

* VIRBAC est en recul de 1,98%. Le chiffre d'affaires du groupe de santé animale a reculé de 1,5% et son résultat net de 12,6% au premier semestre, impacté par les changes et la faible activité aux Etats-Unis. (Le communiqué : http://bit.ly/Z4bo1y)

* THEOLIA est stable (+0%) après avoir chuté d'environ 19% dans les premiers échanges pour sa reprise de cotation, dans des volumes représentant 12,5 fois leur moyenne quotidienne des trois derniers mois. Le marché se montre finalement rassuré par la restructuration de la dette du groupe, qui devrait lui éviter un défaut à court terme après les inquiétudes suscitées initialement par la dilution que pourrait occasionner l'augmentation de capital prévue dans le cadre de ce plan.

(Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Dominique Rodriguez)