A 12h23, l'indice phare à la Bourse de Paris reculait de 0,61% à 4.940,79 points après un repli de 0,27% mardi:

* Le secteur européen des RESSOURCES DE BASE (-1,68%) accuse la plus forte baisse sectorielle dans le sillage, également, de GLENCORE, qui plonge de 6,42% après l'annonce d'une baisse de 29% de son bénéfice semestriel, conséquence de la chute des cours des métaux et du pétrole.

ARCELOMITTAL abandonne 0,94% quand, hors CAC, ERAMET (-3,93%) accuse la plus forte baisse du SBF 120 et APERAM cède 2,64%.

* MAUREL ET PROM (-3,46%) et TECHNIP (-1,31%) restent victimes des doutes sur la demande de pétrole alors que les économies émergentes ralentissent. Dans une note, Canaccord Genuity a, en outre, abaissé sa recommandation sur Technip d'"acheter" à "conserver" avec un objectif de cours ramené de 60 à 50 euros, le broker s'inquiétant d'une possible dégradation de l'activité à partir de 2017.

* Le secteur AUTOMOBILE européen (-1,13%) perd une nouvelle fois du terrain, chahuté par les incertitudes entourant l'économie chinoise, premier marché mondial pour les voitures.

PSA, plus forte baisse de l'indice CAC 40, recule de 2,32%. RENAULT baisse de 1,29% et VALEO de 0,87%. Hors CAC, PLASTIC OMNIUM perd 1,67% et FAURECIA 0,95%.

* Les valeurs du LUXE sont également pénalisées, le niveau des ventes à découvert sur le secteur ayant doublé en un an en raison des interrogations croissantes à l'égard de la demande en Asie.

L'OREAL recule de 0,76% et LVMH de 0,66%.

* UBISOFT abandonne 2,49%, l'éditeur de jeux vidéo pâtissant du report de près d'un mois et demi de l'un de ses titres très attendus "Tom Clancy's Rainbow Six Siege".

* En revanche, les valeurs BANCAIRES progressent avec la banque autrichienne RAIFFEISEN BANK (+8,14%), qui a fait état d'un bénéfice trimestriel nettement supérieur aux attentes et d'une amélioration de sa solvabilité.

BNP PARIBAS (+0,99%) signe la plus forte des rares hausses du CAC 40. SOCIETE GENERALE gagne 0,80% et CREDIT AGRICOLE monte de 0,27%.

* IPSEN (+1,04%) est en tête des hausses du SBF 120 toujours portée par le potentiel de croissance des produits vedettes du laboratoire, Somatuline et Telotristat.

(Raphaël Bloch, édité par Alexandre Boksenbaum-Granier)