Vers 13h30, l'indice CAC 40 reculait de 0,31% à 4.259,64 points après avoir gagné jusqu'à 0,9% en début de séance et perdu jusqu'à 1,13% après la publication des PMI :

* L'AUTOMOBILE (-0,93%) et les valeurs de CONSOMMATION (-1,08%) accusent les plus fortes baisses sectorielles en Europe. A Paris, L'OREAL (-1,18%) accuse le deuxième plus fort recul du CAC 40, suivi par LVMH (-1,06%).

ESSILOR INTERNATIONAL, qui fait partie des valeurs défensives recherchées activement l'année dernière, accuse la plus forte baisse du CAC 40 (-1,55%) après un gain de près de 20% en 2014.

Les valeurs AGROALIMENTAIRES comptent aussi parmi les plus fortes baisses sectorielles en Europe. A Paris, PERNOD-RICARD lâche 0,95% et DANONE 0,97%. Hors CAC 40, REMY COINTREAU perd 1,84%.

* MICHELIN abandonne 1,06%, RENAULT 1,01% et VALEO 0,72% après que le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) a annoncé une chute de 6,8% des immatriculations de voitures neuves en France le mois dernier - soit le deuxième plus faible mois de décembre qu'ait connu le marché depuis la crise de 2008. Dans le SBF 120, les équipementiers, FAURECIA (-1,0%) et PLASTIC OMNIUM (-1,41%) souffrent davantage que PSA qui limite sa perte à -0,49%.

* Les valeurs BANCAIRES profitent des dernières déclarations de Mario Draghi qui a redit que le risque déflationniste en Europe était élevé et que la BCE était en train d'ajuster ses instruments si la nécessité d'agir contre la déflation se matérialisait. CREDIT AGRICOLE (+1,35%), SOCIETE GENERALE (+1,37%) ET BNP PARIBAS (+0,65%) signent les trois plus fortes hausses du CAC 40.

* INNATE PHARMA, qui a gagné plus de 59% en 2014, continue sur sa lancée et signe la plus forte progression du SBF 120 (+8,1%) dans un volume d'échanges représentant déjà les trois quarts de sa moyenne quotidienne des trois derniers mois sur Euronext. Le titre a franchi sa moyenne mobile 20 jours (8,197 euros).

* CGG (-2,67%) accuse la plus forte baisse du SBF 120 et poursuit sa dégringolade de 60,41% l'année dernière, le titre du groupe de services pétroliers ayant perdu son attrait spéculatif en décembre quand TECHNIP (-0,57%) a renoncé à acquérir CGG.

(Raphaël Bloch, édité par Gilles Guillaume)