A 12h33, l'indice CAC 40 gagnait 1,21% à 4.951,99 points au lendemain d'une hausse de 1,51%.

* BANCAIRES et CYCLIQUES sont soutenues par cette perspective.

RENAULT s'octroie 3,76%, ACCOR 3,71% et SAINT-GOBAIN 2,5%. Du côté des bancaires, SOCIETE GENERALE progresse de 3,11%, CREDIT AGRICOLE de 2,27% et BNP PARIBAS de 2,07%.

* Les valeurs MINIÈRES sont dopées par l'espoir d'un soutien de la Chine au secteur après la demande dans ce sens des producteurs chinois d'aluminium et de nickel.

ARCELORMITTAL s'adjuge 5,05%, plus forte hausse du CAC 40, et ERAMET grimpe de 9,52%, plus forte hausse de l'indice CAC Mid & SMall.

* En revanche, VIVENDI recule de 1,07%, plus forte des trois seules baisses du CAC 40. ALTICE (+3,34%) aurait acquis les droits de diffusion de la Premier League pour le marché français au détriment de Canal+, filiale de Vivendi.

* UNIBAIL-RODAMCO (-0,31%) et PERNOD RICARD (-0,09%) pâtissent de leur statut de valeurs défensives dans un environnement de marché plus optimiste avec la perspective d'un nouveau soutien de la BCE.

* RÉMY COINTREAU (-2,04%) accuse la plus forte baisse du SBF 120. Le groupe a fait état d'un repli de son résultat opérationnel courant au premier semestre à données comparables, sur fond de ventes en berne en Chine.

* THALES cède 1,34%. UBS a abaissé son conseil sur la valeur d'"acheter" à "neutre", le courtier jugeant limité le potentiel de hausse du titre après sa récente performance boursière (+16,5% depuis le 12 octobre).

* STMICROELECTRONICS (+6,18%) signe la meilleure performance du SBF 120 après la publication par le fabricant allemand de puces Infineon (+13,46%) de résultats trimestriels meilleurs que prévu.

* PIERRE ET VACANCES est en hausse de 3,51% après que le spécialiste des résidences de loisirs a fait état d'un bond de son résultat opérationnel courant annuel soutenu par le redressement de ses activités touristiques.

* LDC perd 3,3%, la publication mercredi par la société propriétaire des marques de volailles Le Gaulois et Loué de résultats semestriels jugés solides incitant les investisseurs à prendre leurs bénéfices après la hausse de la valeur.

(Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Jean-Michel Bélot)