* Dans ce contexte d'aversion au risque, si tous les secteurs ont souffert, les valeurs CYCLIQUES ont été les plus sanctionnées.

* MICHELIN a perdu 2,61% à 77,97 euros, VINCI 2,4% à 46,365 euros, SOLVAY 2,2% à 115,5 euros. Hors CAC, ALTEN (-4,6% à 32,255 euros) a accusé la plus forte baisse du SBF 120, CGG a abandonné 4,41% à 6,822 euros et PSA 3,8% à 9,918 euros, APERAM 3,48% à 23,17 euros.

* Les TELECOMS sont restées sous pression alors que la perspective d'une concentration du secteur en France s'éloigne depuis qu'ILIAD (-2,92% à 173,0 euros) a déplacé ses ambitions aux Etats-Unis où il a lancé une offre sur T-Mobile US, 4e opérateur américain et filiale de Deutsche Telekom qui a rejeté l'offre du français

ORANGE (-2,83% à 10,99 euros) a accusé la plus forte baisse du CAC 40. BOUYGUES a lâché 2,1% à 27,445 euros et NUMERICABLE 2,73% à 41,0 euros.

* Les BANCAIRES n'ont pas échappé au retour en force de l'aversion au risque. CREDIT AGRICOLE a cédé 2,08% à 10,36 euros, BNP PARIBAS 1,54% à 48,17 euros et SOCIETE GENERALE 1,03% à 35,41 euros.

* Seules deux valeurs du CAC 40 ont fini timidement dans le vert : CAP GEMINI (+0,27% à 52,35 euros) et VALEO (+0,27% à 87,62 euros).

* ARKEMA (+3,44% à 56,47 euros), plus forte hausse du SBF 120, a poursuivi son rebond entamé mardi après une perte cumulée de près de 30% vendredi et lundi, consécutive à un avertissement sur ses résultats. Depuis que des brokers (Bank of America Merrill Lynch et Nomura) sont passés à l'achat sur la valeur mardi, le titre affiche un gain de 8%.

* Rebond également de TECHNICOLOR qui s'est adjugé 2,8% à 5,356 euros après avoir chuté de 15,63% depuis son plus haut du 25 juillet (6,175 euros).

* EURONEXT (+3,29% à 17,89 euros) s'est dit confiant dans sa capacité à réaliser son objectif de 60 millions d'euros d'économies dans les trois ans à venir, tout en précisant travailler sur un programme destiné à accélérer ce calendrier après avoir enregistré une hausse de sa marge au deuxième trimestre.

* BONDUELLE a chuté de 7,0% à 19,53 euros, le groupe, très présent en Europe de l'Est, ayant été victime, selon des traders, de la crise en Ukraine. Il a pourtant annoncé que sa rentabilité opérationnelle courante 2013-2014 serait dans le haut de la fourchette ainsi qu'une croissance organique de ses ventes (+5,5%) supérieure à son objectif de 4% grâce à son activité réalisée en dehors de l'Europe (+12,4%).

(Raoul Sachs, Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Matthieu Protard)