L'indice CAC 40 a fini en repli de 0,05% à 4.110,64 points dans l'attente également de l'issue de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed, qui devrait mettre fin à son programme d'assouplissement quantitatif :

* SANOFI a encore perdu 4,54% à 71,15 euros, signant ainsi la plus forte baisse du CAC 40 et portant à 15,9% sa chute en trois séances, après l'annonce de la révocation à l'unanimité de son directeur général. Plusieurs brokers ont abaissé leur recommandation et/ou leurs objectifs de cours sur la valeur.

* Les BANCAIRES européennes (-1,46%), valeurs vulnérables aux décisions et discours des banques centrales, ont accusé la plus forte baisse sectorielle en Europe. Le secteur a aussi souffert de la publication moins bonne qu'attendu de BBVA (-4,07%).

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE a lâché 2,98% à 37,285 euros, CRÉDIT AGRICOLE 2,73% à 11,405 euros et BNP PARIBAS 2,13% à 48,47 euros.

* En revanche, SCHNEIDER ELECTRIC (+2,4% à 60,28 euros) a confirmé ses objectifs annuels à la suite d'un troisième trimestre marqué par les premiers signes de stabilisation en Europe depuis trois ans.

De son côté, LEGRAND a grimpé de 2,71% à 41,805 euros, plus forte hausse du CAC 40.

* TOTAL a pris 1,98% à 46,395 euros, les investisseurs saluant la décision du groupe pétrolier de maintenir son dividende au titre du troisième trimestre par rapport aux périodes précédentes en dépit de la baisse des cours du pétrole.

* ALCATEL-LUCENT, qui publiera ses résultats trimestriels ce jeudi en avant-Bourse, a gagné 1,59% à 2,044 euros. Des analystes soulignent le redressement de l'équipementier télécoms, estimant que celui-ci n'est pas suffisamment pris en compte à la différence des craintes du marché jugées, elles, exagérées.

* NUMERICABLE (+11,1% à 53,75 euros) a terminé en tête des hausses de l'indice SBF 120. Le groupe a annoncé le lancement d'une augmentation de capital d'environ 4,7 milliards d'euros en vue de compléter le financement de son rachat de l'opérateur mobile SFR.

Dans son sillage, les autres VALEURS TÉLÉCOMS ont gagné du terrain, BOUYGUES prenant 1,4% à 26,845 euros et ORANGE 1,5% à 12,215 euros.

* ERAMET (+5,5% à 77,25 euros) a profité de la poursuite de la hausse des cours du nickel (+1,2% vers 17h45), qui lui a permis d'afficher un chiffre d'affaires en hausse de 4% au troisième trimestre et de confirmer sa prévision de résultat opérationnel courant du second semestre supérieur à celui du premier.

* UBISOFT a fini en hausse de 4,08% à 13 euros. ELECTRONIC ARTS a publié un bénéfice et un chiffre d'affaires trimestriel meilleurs qu'attendu. Bryan Garnier estime qu'Ubisoft, qui se traite avec une décote de 50% par rapport à EA, dispose d'un potentiel de dépassement de ce dernier dès 2014.

GAMELOFT a avancé de 2,2% à 4,18 euros.

* IPSEN (+3,32% à 39,10 euros) a relevé ses objectifs 2014 (hors effets de change) de marge opérationnelle courante et de croissance de ses ventes de médecine de spécialité après une hausse de 10,8% (hors changes) de son chiffre d'affaires au troisième trimestre.

* M6 (+2,49% à 13,185 euros) a fait état de résultats en légère amélioration au troisième trimestre grâce à la stabilisation de ses recettes publicitaires mais reste prudent quant à l'évolution du marché dans un contexte toujours dégradé.

TF1, qui a publié ses résultats après la clôture de la Bourse, a avancé de 1,43% à 10,97 euros.

* STMICROELECTRONICS a plongé de 10% à 5,004 euros, plus forte baisse du SBF 120, après avoir annoncé un nouveau plan d'économies pour faire face au recul anticipé de son chiffre d'affaires et de sa marge en fin d'année par rapport au troisième trimestre.

* EULER HERMÈS a baissé de 5,09% à 76,40 euros, les investisseurs s'inquiétant de l'environnement toujours difficile pour l'assureur-crédit au lendemain de la publication des résultats trimestriels du groupe.

* CGG a cédé 4,68% à 4,949 euros. Les valeurs de services pétroliers souffrent de l'annonce du groupe néerlandais Fugro (-26,63%) qui a annoncé son intention de passer le dividende 2014 dans un contexte de chute des cours du pétrole et de ralentissement des investissements du secteur.

* REXEL (-3,42% à 13,555 euros) a fait état d'une accélération de sa croissance au troisième trimestre grâce à ses performances en Europe et en Amérique du Nord, tandis que sa marge d'Ebita a souffert d'un "mix" moins favorable lié à de grands projets nord-américains.

(Alexandre Boksenbaum-Granier et Raoul Sachs, édité par Dominique Rodriguez)