L'indice CAC 40 a pris 0,44% à 4.631,43 points.

* UNIBAIL-RODAMCO (+2,97% à 251,35 euros) a fini en tête des hausses du CAC 40. La foncière a profité de l'activité de ses centres commerciaux pour dégager un bénéfice net en progression de 8,3% l'an dernier et a relevé ses objectifs financiers à l'horizon 2019.

* LEGRAND a progressé de 2,15% à 46,955 euros. Kepler Cheuvreux a relevé sa recommandation d'"alléger" à "conserver" sur le titre.

* Des VALEURS liées à la CONSOMMATION ont été recherchées, plusieurs gérants estimant que la baisse des cours du pétrole, le niveau bas des taux d'intérêt et les mesures de la BCE devraient favoriser les consommateurs.

L'ORÉAL a grimpé de 2,04% à 160,20 euros ou encore PERNOD RICARD de 1,12% à 108,15 euros.

* EDF (+1,78% à 24,36 euros) et GDF SUEZ (+1,16% à 19,995 euros) ont annoncé de nouveaux accords en Chine à l'occasion de la visite du Premier ministre Manuel Valls dans le pays.

* En revanche, le secteur européen de L'ÉNERGIE (-2,76%, plus forte baisse sectorielle en Europe) a subi les inquiétudes entourant ces valeurs dans un contexte de chute des cours du pétrole depuis l'été dernier.

VALLOUREC (-3,78% à 18,99 euros) a annoncé une dépréciation, comprise entre 1,0 et 2,0 milliards d'euros, de certains de ses actifs au Brésil et en Europe à la suite de la chute des marchés pétroliers.

TECHNIP a reculé de 1,92% à 51,54 euros, plus forte baisse du CAC 40, imitée par CGG (-6,36% à 5,082 euros) sur le SBF 120. TOTAL a perdu 1,44% à 44,91 euros et MAUREL ET PROM 1,56% à 6,898 euros.

* Autre secteur liés aux matières premières sous pression, celui des RESSOURCES DE BASE a terminé en repli de 1,65% dans le sillage des cours des métaux (-1,62% pour le cuivre) suite aux déclarations de la Fed.

ARCELORMITTAL a lâché 1,54% à 8,33 euros et APERAM 2,18% à 22,865 euros.

* AIRBUS GROUP, qui gagnait plus de 1% en début d'après-midi a terminé en baisse de 1,39% à 48,275 euros. Le groupe a remplacé le responsable de son pôle d'avions militaires, tirant les conséquences de la "situation critique" du programme de l'avion de transport A400M dont la montée en puissance industrielle s'accompagne de nouveaux retards.

* STMICROELECTRONICS (+3,43% à 7,392 euros) a signé la plus forte progression du SBF 120. Passée la déception de la veille sur la prévision de croissance du premier trimestre, des analystes se montrent optimistes pour la seconde partie de l'année soulignant un effet change favorable.

* Les SSII ont gagné du terrain. UBS reste optimiste sur le secteur et dit s'attendre à une surperformance cette année soulignant des valorisations relativement attrayantes ou encore un effet devise favorable.

SOPRA STERIA GROUP a progressé de 2,9% à 67,50 euros, ALTRAN TECHNOLOGIES de 2,75% à 7,635 euros et CAPGEMINI de 1,2% à 64,26 euros.

* UBISOFT (+2,65% à 17,22 euros) a profité d'arbitrages avec GAMELOFT (-3,65% à 2,90 euros), qui a fait état d'une publication 2014 jugée décevante par certaines analystes avec un chiffre d'affaires en très faible progression (+1% à taux de change constants.

* STENTYS, plus forte hausse du CAC Mid & Small, a bondi de 31,63% à 6,70 euros dans des volumes ayant représenté 19,1 fois leur moyenne quotidienne des trois derniers mois sur Euronext, après que la société de technologie médicale a annoncé des résultats positifs d'une étude clinique sur son stent auto-apposant.

* GROUPE PARTOUCHE (+12,4% à 1,45 euro) a renoué avec le bénéfice net (5,3 millions d'euros) en 2013-2014, pour la première fois depuis sept ans.

* VALTECH (+5,65% à 4,86 euros) a vu son chiffre d'affaires grimper de 21,2% au quatrième trimestre, finissant l'exercice sur une croissance de 12,2%, supérieure à ses objectifs. L'agence de marketing digital a dit tabler sur une marge d'Ebitda "sensiblement supérieure à 6%".

* SOMFY (-2,26% à 229,70 euros) a fait état d'un chiffre d'affaires en progression de 3,8% au quatrième trimestre, au terme d'un second semestre plus difficile. Gilbert Dupont a abaissé sa recommandation à "accumuler" contre "acheter" sur le titre, estimant que le potentiel du groupe est désormais plus limité.

(Alexandre Boksenbaum-Granier et Raoul Sachs, édité par Jean-Michel Bélot)