Le CAC 40, dont toutes les composantes ont gagné du terrain, a grimpé de 2,48% à 5.090,39 points, permettant à l'indice phare de la Bourse de Paris de terminer la semaine en hausse de 0,87%:

* Plusieurs VALEURS ont profité de la remontée du dollar face à l'euro, ont indiqué des analystes. La monnaie unique européenne est retombée brièvement dans l'après-midi sous le seuil de 1,12 dollar suite aux chiffres de l'emploi américain.

AIRBUS GROUP a gagné 5,04% à 63,40 euros, plus forte hausse du CAC 40, ESSILOR 4,45% à 111,55 euros et SAFRAN 3,32% à 67,25 euros.

* ALCATEL-LUCENT (+4,44% à 3,433 euros), Nokia (+4,11%) et Ericsson (+4,46%) ont surperformé le reste du marché, UBS ayant relevé son conseil sur les trois titres à l'achat en jugeant exagérées les craintes du marché sur le secteur des équipementiers télécoms.

* LAFARGE a progressé de 3,1% à 64,26 euros, plus forte hausse du CAC 40. Les actionnaires du cimentier suisse Holcim (+2,54%) ont approuvé vendredi le projet de fusion avec le groupe français, un mariage visant à créer un nouveau numéro un mondial du secteur.

* AIR FRANCE-KLM (+5,27% à 8,212 euros, plus forte hausse du SBF 120) a été portée par la décision du gouvernement français d'acquérir une participation supplémentaire de 1,7% au maximum dans le capital de la compagnie aérienne.

* EURONEXT a grimpé de 4,15% à 41,20 euros alors que plusieurs analystes voient toujours l'opérateur boursier profiter des effets des mesures lancées par la BCE . Mario Draghi, le président de la BCE, a estimé ce vendredi que le programme de rachat de dette de l'institution se déroulait de manière satisfaisante.

* GTT (-0,93% à 54,49 euros) a accusé la plus forte des deux seules baisses du SBF 120, la valeur ayant buté contre une résistance technique passant vers 55,30-55,35 euros.

* BUREAU VERITAS a reculé de 0,17% à 20,985 euros. Tout en saluant la performance du spécialiste des services d'évaluation de conformité et de certification au premier trimestre, des analystes considèrent que la situation est de plus en plus difficile sur les marchés pétroliers et gaziers et ne sont pas convaincus par le potentiel de hausse de la valeur.

(Alexandre Boksenbaum-Granier)