L'indice CAC 40 a progressé de 0,29% à 5.047,24 points, signant une 6ème séance consécutive de hausse.

* L'indice européen des SERVICES AUX COLLECTIVITÉS (+1,08%) a signé la plus forte hausse des indices sectoriels, dans le sillage d'EDF, RUBIS et VEOLIA ENVIRONNEMENT.

EDF, plus forte hausse du CAC 40, a avancé de 2,66% à 21,43 euros dans des volumes fournis.

De son côté, RUBIS a inscrit un nouveau plus haut historique, à 69,20 euros, clôturant la séance en hausse de 4,05% à 68,14 euros dans des volumes représentant 2,5 fois leur moyenne quotidienne des trois derniers mois sur Euronext. Dans une note, Berenberg salue la stratégie de la société et anticipe d'autres acquisitions par le spécialiste de l'aval pétrolier et chimique pour alimenter la croissance du groupe.

VEOLIA ENVIRONNEMENT a clôturé en hausse de 1,31% à 19,70 euros, la valeur ayant été soutenue par l'amélioration attendue des résultats du groupe, selon un stratégiste.

* Les valeurs CYCLIQUES ont été entourées, surperformant l'indice. AIRBUS a pris 1,29% à 63,69 euros, portant ses gains à plus de 5% depuis le début de la semaine. ESSILOR INTERNATIONAL a gagné 1,30% à 117,05 euros, SOLVAY 1,15% à 127,90 euros, tandis que VIVENDI s'est adjugé 0,86% à 24,50 euros et UNIBAIL RODAMCO 0,80% à 240,40 euros.

* LAFARGEHOLCIM, né de la fusion entre le français Lafarge et le suisse Holcim, a clôturé en hausse de 0,13% à 75,10 euros dans des volumes fournis, porté par la confirmation de son objectif de 1,4 milliard d'euros de synergies dans les trois ans grâce à la complémentarité entre les deux cimentiers.

* Contre la tendance, SCHNEIDER ELECTRIC a reculé de 2,14% à 62,65 euros, signant la plus forte baisse de l'indice CAC 40, des analystes s'interrogeant sur les conséquences du ralentissement chinois pour le secteur et le niveau élevé des stocks, qui pourraient peser sur l'activité des groupes de biens d'équipement.

* Les valeurs du LUXE ont également clôturé en repli, pénalisées par plusieurs notes d'analystes qui s'inquiètent d'un ralentissement du marché chinois. KERING a reculé de 0,94% à 163,85 euros et LVMH de 0,74% à 161,50 euros.

* DANONE a lâché 0,68% à 61,73 euros, le groupe pâtissant de l'avertissement lancé la veille par l'américain Mead Johnson Nutrition, qui a fait état d'un environnement difficile en Chine.

* INNATE PHARMA, plus forte hausse du SBF 120, a bondi de 9,47% à 15,60 euros dans des volumes fournis, des analystes continuant de souligner le changement de dimension de la biotech française après l'accord conclu avec AstraZeneca, qui vient d'entrer en vigueur et pour lequel la société marseillaise a encaissé le 30 juin un paiement initial de 250 millions de dollars (227 millions d'euros).

* EUROFINS SCIENTIFIC a clôturé en hausse de 1,94% à 302,60 euros, après avoir annoncé mercredi l'acquisition de la société Nihon Soken, spécialisée dans les services d'analyses dans le domaine de l'environnement au Japon.

* Contre la tendance, REXEL, a clôturé en baisse de 2,27% à 14,635 euros, le titre étant pénalisé par un ralentissement de l'activité du secteur pétrolier, ainsi que des anticipations de résultats en baisse au premier semestre 2015, selon un analyste.

SEB, qui a progressé de plus de 46% depuis le début de l'année, a clôturé en baisse de 1,39% à 90,30 euros, sous le coup de prises de bénéfices au lendemain d'une séance qui a vu le spécialiste du petit équipementier domestique atteindre un nouveau plus haut historique à 91,98 euros.

* Sur le CAC Mid & Small, DBV TECHNOLOGIES s'est envolé de 9,86% à 75,08 euros, atteignant un nouveau plus haut historique (76,65 euros), après avoir annoncé le lancement et le prix d'une émission de titres aux Etats-Unis, la société biopharmaceutique espérant lever près de 245 millions de dollars (environ 222 millions d'euros) à travers cette opération.

* En revanche, AKKA TECHNOLOGIES a reculé de 2,65% à 34,95 euros, après avoir inscrit un plus haut historique hier à la clôture (35,90 euros), le titre étant pénalisé par des prises de bénéfices et des anticipations de croissance en baisse au premier semestre, selon un analyste.

(Alexandre Boksenbaum-Granier et Raphaël Bloch, édité par Cyril Altmeyer)