Les économistes anticipaient en moyenne une hausse de 0,5% après la progression de 1,0% enregistrée en janvier.

Les dépenses dans l'alimentation ont reculé de 1,5%, leur première baisse en cinq mois, et les achats de biens durables ont diminué de 2,2%.

"Cela reflète le fait que les salaires n'augmenteront pas autant cette année que l'an dernier", commente Hidenobu Tokuda, économiste au Mizuho Research Institute. "Par ailleurs, certains consommateurs commencent à ressentir les effets de la hausse des prix de l'énergie."

Lors des traditionnelles négociations salariales du printemps, la plupart des grandes entreprises nippones ont offert à leurs salariés leur plus faible augmentation en quatre ans en dépit des appels du Premier ministre Shinzo Abe à une hausse des salaires pour soutenir la consommation. [nL5N1GS2S0]

Le rebond des cours du pétrole l'an dernier et l'évolution des taux de change ont par ailleurs fait monter les prix de l'essence, ce qui pèse aussi sur le pouvoir d'achat des ménages.

(Izumi Nakagawa et Stanley White, Véronique Tison pour le service français)