WASHINGTON, 4 août (Reuters) - Le président de la Réserve fédérale d'Atlanta Dennis Lockhart a déclaré qu'il faudrait une "dégradation d'ampleur" de la situation économique des Etats-Unis pour qu'il n'appuie pas une hausse des taux en septembre, rapporte le Wall Street Journal.

"Il faudrait une dégradation de taille de la situation économique pour que je ne sois pas enclin à aller de l'avant", a-t-il déclaré au quotidien économique et financier.

Ces propos ont eu un effet baissier sur Wall Street et au contraire un effet haussier sur les rendements des Treasuries et sur le dollar.

Lockhart, considéré comme un "centriste", est l'un des cinq présidents des représentations régionales de la Fed à disposer d'un droit de vote au sein du Comité de politique monétaire (Fomc) cette année.

Il était préoccupé par la situation du marché de l'emploi au début de l'année mais il laissait entendre dès le début mai qu'une hausse des taux en septembre était vraisemblable.

"Mes présupposés, dans la perspective de la réunion (de septembre), sont que l'économie est prête et que le moment est venu de procéder à un changement", a ajouté Lockhart. (Howard Schneider, Wilfrid Exbrayat pour le service français)