Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres a terminé en baisse de 0,38% vendredi, concentrée sur les nombreux résultats d'entreprises dont les énormes pertes de RBS, entraînant un plongeon de son titre.

A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a perdu 27,67 points à 7.243,70 points. Sur l'ensemble de la semaine écoulée, il a enregistré une baisse de 0,77%.

Le marché britannique a encore une fois été dominé vendredi par de nombreuses publications de résultats annuels de sociétés, dont la saison touche à sa fin.

Ces nouvelles ont fait passer au second plan les enjeux macroécomiques, d'autant que peu d'indicateurs ont figuré à l'agenda.

"Le FTSE a plié sous le poids des valeurs bancaires, pétrolières et minières", qui ont enregistré "des pertes significatives", a souligné Connor Campbell, analyste chez Spreadex.

Parmi les compagnies minières, BHP Billiton a perdu 2,93% à 1.308 pence et Rio Tinto 3% à 3.315 pence.

Au sein du secteur pétrolier, BP a reculé (-0,73% à 447,10 pence), tout comme Royal Dutch Shell (action "B", -0,73% à 2.166 pence), après un léger tassement des cours du brut.

Le mouvement le plus fort est venu comme à plusieurs reprises cette semaine du secteur bancaire.

RBS a été la dernière grande banque britannique à dévoiler ses comptes annuels et les investisseurs ont peu goûté l'annonce d'une perte abyssale de presque 7 milliards de livres pour 2016, à cause de coûts de restructurations et de provisions en vue d'une possible amende liée au scandale des "subprime" aux Etats-Unis.

Son titre a connu la plus forte chute de la séance, avec -4,49% à 238,20 pence, entraînant dans son sillage Barclays (-1,38% à 225,90 pence), Lloyds Banking Group (-0,39% à 69,28 pence) et HSBC (-0,38% à 650,3 pence).

De son côté, la banque Standard Chartered a chuté de 2,73% à 730,50 pence, après avoir publié un bénéfice avant impôt moins élevé que prévu.

Le groupe de services éducatifs Pearson a finalement progressé de 1,70% à 657 pence après avoir fait du yo-yo une grande partie de la séance. Il a annoncé en début de journée une lourde perte annuelle due à une importante dépréciation de ses actifs aux Etats-Unis.

Enfin, parmi les bons élèves, le groupe aérien IAG (compagnies British Airways et Iberia, entre autres) a décollé de 4,46% à 527 pence, grâce à une hausse de ses bénéfices annuels, s'arrogeant la meilleure hausse.

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