LONDRES, 16 octobre (Reuters) - Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont dit dimanche qu'ils étaient prêts à réfléchir à l'adoption de nouvelles sanctions à l'encontre du président syrien, Bachar al Assad, et de ses partisans, tout en appelant Moscou contribuer à mettre fin au conflit syrien.

"Il est vital de maintenir la pression et nous proposons beaucoup de mesures, de nouvelles sanctions contre le régime syrien et ses partisans, des mesures pour traîner les responsables de crimes de guerre devant la Cour pénale internationale", a déclaré le secrétaire au Foreign Office, Boris Johnson.

Le Britannique a dit douter des capacités du gouvernement Assad et de ses alliés russes à reprendre la ville d'Alep, voire même de gagner la guerre, et a appelé Moscou et Téhéran à utiliser leur influence pour mettre fin au conflit.

"C'est à eux de faire preuve de clémence, de faire preuve de clémence à l'égard des habitants de la ville et d'obtenir un cessez-le-feu", a-t-il ajouté.

Boris Johnson s'exprimait au côté du secrétaire d'Etat américain, John Kerry, au lendemain d'une rencontre sur la Syrie organisée à Lausanne entre Américains, Russes et Etats du Moyen-Orient.

Le chef de la diplomatie américaine a confirmé que les Etats-Unis et leurs alliés réfléchissaient à l'instauration de nouvelles sanctions contre la Syrie, sans jamais désigner la Russie comme cible de ces mesures.

"Nous réfléchissons à des nouvelles sanctions et il faut savoir que le président Obama n'écarte aucune option", a-t-il ajouté. (Reporting by Lesley Wroughton; Editing by Kevin Liffey)