Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres a terminé mardi en très légère baisse de 0,02% après une séance prudente, marquée par le bond du laboratoire pharmaceutique Shire objet d'une offre d'acquisition ferme de la part de son concurrent japonais Takeda.

A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a cédé 1,39 point pour terminer à 7.565,75 points, en ce premier jour de cotation de la semaine sur le marché londonien qui était resté fermé lundi en raison d'un jour férié au Royaume-Uni.

La vedette du jour a été sans conteste Shire, qui a grimpé de 4,63% à 4.034,50 pence. Takeda a annoncé en début de journée une offre ferme pour l'acquérir, portant sur 46 milliards de livres (52 milliards d'euros). A noter toutefois que le titre Shire a été loin d'atteindre le prix par action proposé par Takeda - 4.900 pence -, un certain nombre d'investisseurs doutant de la concrétisation de la transaction qui est soumise à l'accord des actionnaires et des autorités de régulation.

Cette annonce a en tous cas dopé le FTSE-100 dans les premières minutes et heures de cotation, mais l'indice vedette a ensuite marqué le pas au fur et à mesure d'une journée dépourvue d'indicateur macroéconomique majeur.

"Des pertes subies par BP et Shell ont contribué à ce ralentissement, les titres liés au pétrole perdant du terrain avant la décision attendue de Trump sur l'accord nucléaire iranien", a expliqué Connor Campbell, analyste chez Spreadex.

BP a clôturé en baisse de 1,38% à 550,40 pence et Royal Dutch Shell (action "B") de 0,85% à 2.633 pence.

La chaîne de supermarchés Sainsbury's a perdu pour sa part 1,96% à 295,40 pence. Après avoir mis sur les rails la semaine dernière un projet de fusion avec son concurrent Asda (filiale britannique de l'américan Walmart) pour baisser ses prix, Sainsbury's a vu ces derniers jours les enseignes allemandes de maxidiscompte Aldi et Lidl lui répondre du tac au tac en prévenant qu'elles resteraient les moins chères.

Le groupe de télévisions Sky a perdu de son côté 1,64% à 1.350 pence. Il semble pâtir de la complexité grandissante autour des offres d'acquisition à son égard, alors qu'il suscite les appétits distincts des américains 21st Century Fox (famille Murdoch) et Comcast. La presse américaine a rapporté que Comcast pourrait renchérir sur l'offre déposée par Disney sur Fox lui-même.

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