Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres a terminé en hausse de 0,54% vendredi, soutenue par le regain de faiblesse de la livre après des propos prudents du gouverneur de la Banque d'Angleterre sur un resserrement monétaire.

A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a pris 39,25 points à 7.368,17 points. Sur la semaine écoulée, il a engrangé 1,43%.

"Une livre plus faible a aidé le FTSE à l'ouverture et l'indice est parvenu à conserver ses gains tout au long de la séance", note Fiona Cincotta, analyste chez City Index.

La devise britannique a reculé après les commentaires du gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mark Carney, suggérant dans un entretien à la BBC que la prochaine remontée des taux n'aurait peut-être pas lieu en mai, tempérant les attentes des analystes qui jugeaient probable un tour de vis le mois prochain.

La faiblesse de la devise a représenté un coup de pouce pour les multinationales cotées à Londres qui publient leurs comptes en livre mais réalisent une grande partie de leur activité dans d'autres monnaies.

Parmi ces titres, le cigarettier Imperial Brands a pris 2,02% à 2.402,50 pence, le spécialiste des services éducatifs Pearson 1,08% à 784,00 pence, le groupe de défense BAE Systems 1,45% à 601,00 pence et la société de services de restauration Compass 0,87% à 1.503,00 pence.

En revanche, le fabricant de produits d'hygiène et de santé Reckitt Benckiser a fortement reculé (-2,78% à 5.625,00 pence). Le groupe a vu ses ventes progresser moins vite que prévu au premier trimestre, les investisseurs s'inquiétant sur sa capacité à se relancer après une mauvaise année 2017.

Enfin, le laboratoire pharmaceutique Shire a perdu 3,86% à 3.821,50 pence, au lendemain d'un bond de près de 6%. Il a peu profité de l'annonce d'une offre de rachat légèrement relevée par le japonais Takeda et a souffert alors que le géant Allergan, connu pour le Botox, a décidé finalement de ne pas se lancer dans la bataille pour l'acquisition de l'irlandais.

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