Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres signait un timide rebond de 0,30% mardi matin, après sa forte baisse de la veille et avant les chiffres de l'inflation au Royaume-Uni.

Vers 09H00 GMT, l'indice FTSE-100 des principales valeurs prenait 20,84 points à 7.063,77 points.

Le marché avançait prudemment, encore sonné au lendemain d'une séance difficile entre le plongeon du secteur technologique à Wall Street et la hausse de la livre après l'accord de transition post-Brexit avec l'UE.

"Le FTSE rebondit mais la livre reste solide avant la publication de l'inflation britannique", relève Connor Campbell, analyste chez Spreadex.

La devise britannique pourrait toutefois être sous pression si l'inflation ressort en dessous de 3% en février, comme le prévoit les analystes, puisque cela rendrait moins probable une prochaine hausse des taux de la Banque d'Angleterre (BoE). Cette dernière dévoilera jeudi les conclusions de sa réunion.

Les valeurs exposées à la livre évoluaient en ordre dispersé, après avoir souffert de sa fermeté la veille. Tout hausse de la livre pénalise ces multinationales qui réalisent une bonne partie de leurs affaires dans d'autres devises, mais publient leurs comptes en monnaie britannique.

Parmi ces titres, le cigarettier British American Tobacco prenait 1,13% à 4.075,50 pence, le fabricant de spiritueux Diageo grignotait 0,08% à 2.416,00 pence et le spécialiste des produits d'hygiène Reckitt Benckiser perdait 0,46% à 5.651,00 pence.

Le cigarettier Imperial Brands prenait quant à lui 0,12% à 2.417,00 pence. Il a annoncé la vente d'activités non stratégiques (papier à cigarette notamment) aux Etats-Unis pour un montant non dévoilé.

Le secteur minier reprenait quelques couleurs, après avoir reculé la veille sur fond de repli des cours des métaux. BHP Billiton gagnait 1,28% à 1.406,40 pence et Rio Tinto 1,22% à 3.655,50 pence.

L'entreprise de logiciels informatiques Micro Focus prenait 4,10% à 1052,50 pence, après avoir perdu près de la moitié de sa valeur la veille, le marché redoutant l'échec de l'intégration de la division de logiciels de l'américain Hewlett Packard Enterprise (HPE), rachetée l'an dernier.

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