Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres évoluait en hausse de 0,35% vendredi matin, dynamisée par les marchés américains et la bonne tenue du secteur minier.

Vers 07H30 GMT, l'indice FTSE-100 des principales valeurs prenait 25,98 points à 7.549,02 points, après avoir clôturé en baisse de 0,26% la veille.

Le marché britannique, comme ses voisins européens, profitait de la forme affichée par Wall Street jeudi, où les indices Dow Jones (+0,02%) et le S&P 500 (+0,03%) ont inscrit de nouveaux records après un début de séance poussif.

Les investisseurs appréciaient "l'accord par les sénateurs républicains d'une résolution budgétaire qui ouvre la voie à une réduction d'impôt" massive aux Etats-Unis", relèvent les analystes chez Accendo Markets.

L'agenda économique britannique est peu fourni à la fin d'une semaine marquée par une série d'indicateurs dressant un tableau peu encourageant de l'économie, avec une forte inflation propre à freiner les dépenses des ménages.

Sur le marché, le secteur minier était en vedette, à l'image de BHP Billiton (+0,72% à 1.406,50 pence), Rio Tinto (+1,54% à 3.656,00 pence), Antofagasta (+2,89% à 1.016,00 pence) et Anglo American (+1,64% à 1.454,50 pence), profitant de la récente bonne orientation des cours des métaux.

Signe de la volonté des investisseurs de prendre quelques risques, les valeurs bancaires étaient en hausse, avec Barclays (+1,04% à 194,00 pence), HSBC (+0,90% ) 749,60 pence) et Standard Chartered (+1,66% à 761,10 pence).

Le groupe de matériaux de construction irlandais CRH, très présent aux Etats-Unis, bénéficiait (+1,27% à 2.781,00 pence) des mesures fiscales à venir outre-Atlantique.

En revanche, InterContinental Hotels Group (IHG), qui possède les chaînes hôtelières InterContinental, Holiday Inn ou encore Crowne Plaza, accusait le coup (-0,32% à 4.086,00 pence).

Le groupe a pourtant publié des chiffres d'activité encourageants au troisième trimestre avec une hausse de ses revenus en Europe, enregistrant un retour des touristes un an après plusieurs attentats dans la région.

Enfin, les spécialistes des produits de grande consommation souffraient, à l'instar du britannique Reckitt Benckiser (-0,82% à 6.734,00 pence) et du néerlandais Unilever (-0,74% à 4.267,00 pence). Les investisseurs sont refroidis par une activité morose dans le secteur, après des publications décevantes dévoilées cette semaine par les deux groupes.

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